Apatou en ébullition : tensions croissantes concernant l’attribution des terres agricoles

Une grande partie des terres agricoles d’Apatou s’étend sur une superficie de 6000 hectares. Elles sont la propriété de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG). Actuellement, il est prévu qu'environ 1000 hectares de ces terres soient rétrocédés à des projets agricoles. Une opportunité attendue avec espoir par le collectif “Habitants d’Apatou Unis”, composé d’agriculteurs désireux d’obtenir une parcelle de terre pour leurs activités.

Un mode de rétrocession des terres contesté

Mais, la gestion de ce projet par le Groupement de Développement Agricole d’Apatou (GDA) suscite des préoccupations parmi la population locale. Nombre d'agriculteurs craignent un potentiel dérapage dans le processus d’attribution des terres et les membres du collectif débattent ardemment pour déterminer la voie à suivre.

Le GDA, initiateur du projet, assure agir en toute transparence et en étroite collaboration avec la CTG et la commune d’Apatou. L’objectif affiché est de répondre à la demande de terres agricoles des agriculteurs locaux, au profit de la communauté d’Apatou.

Une réunion cruciale était prévue ce samedi 4 novembre à Apatou entre les habitants du collectif " "Habitants d’Apatou Unis" et un représentant de la CTG. Cette rencontre offre l’espoir d’une clarification, d’une meilleure compréhension des enjeux et, peut-être, d’un chemin vers l’apaisement.

Une rencontre avec le président de la CTG le 7 novembre

Le 7 novembre prochain, une réunion avec le président de la CTG est également au programme, et les regards sont tournés vers ces événements pour élucider les zones d’ombre qui entourent l’avenir des terres agricoles d’Apatou.

Cette situation mise en lumière à Apatou reflète le dilemme de nombreuses régions confrontées à une demande croissante des terres agricoles. Les agriculteurs visant une souveraineté alimentaire qui leur fait défaut actuellement.

Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour Apatou, alors que la communauté espère résoudre ces tensions et parvenir à un consensus sur l’avenir de l’agriculture locale.