Des missions qui s'adaptent aux réalités locales
Visiter et découvrir les réalités et missions des Forces Armées en Guyane, c’était l’objectif fixé à cette délégation mixte Sénat/Assemblée Nationale.
En Guyane, l’armée est inscrite dans beaucoup de dispositifs originaux, liés aux particularités et difficultés du territoire. Une armée sur tous les fronts, de la lutte contre l’orpaillage clandestin, aux questions de souveraineté nationale, en passant par la formation professionnelle. Des singularités qui ont plu à la présidente de la Commission Défense nationale à l’Assemblée, Françoise Dumas, Présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées :
J'aime beaucoup les singularités. On s'en inspire. La singularité oblige tous les services, tous les représentants, toutes les forces armées évidemment, la gendarmerie et l'ensemble des services de l'état à s'organiser autremen. Peut-être à avoir des relations privilégiées, à inventer des dispositifs, à arrondir les angles pour faire en sorte de répondre au mieux à leurs missions fondamentales...
Exemple des singularités guyanaises, le 3ème Régiment du Service Militaire Adapté
Il offre chaque année à près de 700 jeunes engagés volontaires ou stagiaires, la possibilité de se former dans 21 filières. Un public souvent en échec scolaire, sans perspective et qui connaît un taux record de 76% d’insertion après leur service. Une réussite qui interpelle Christian Cambon, Président de la commission des affaires étrangères et de la Défense nationale au Sénat, longtemps en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage pour la Région Ile de France.
Il y a beaucoup d'idées à prendre ici parce que c'est du concret. En France on vous propose systématiquement des formations qui sont trop techniques et je suis très sensible à l'apprentissage "à être". C'est véritablement un apport très important. Nous nous vivons ces problèmes dans les banlieues. je pense qu'il y a des expériences à faire...
Des expériences à faire et peut-être un modèle à copier? Celui des forces Armées en Guyane, 2.300 militaires et civils, hors RSMA et Gendarmerie que ces 10 parlementaires nationaux connaissent un peu mieux, aujourd’hui.