L'alerte est diffusée, les habitants des communes du Maroni pourraient manquer de denrées alimentaires sous peu si des mesures ne sont pas prises rapidement par les autorités. Le fleuve asséché ne permet pas l'approvisionnement régulier et le confinement coronavirus complexifie la situation.
A Maripasoula les habitants ont compris la nécessité de se protéger du coronavirus en restant chez eux. Et la problématique sanitaire n'est pas encore l'urgence.
L'urgence est alimentaire et pour cela il faut que les autorités interviennent rapidement. Car le débit du fleuve ne permet pas un transport normal d'autant que du côté français comme surinamais, les règles ont été durcies. Jonathan Abienso, candidat aux dernières municipales, à Maripasoula qui compte près de 14 000 habitants, fait le constat : ... il ne reste presque plus rien dans les magasins, à peine une semaine de vivres... il faut absolument que l'on intervienne rapidement...
La problématique est la même à Grand Santi comme à Papaïchton et les autres écarts, cette pénurie pourrait toucher près de 30 000 habitants.
Rodolphe Alexandre alerté sur la problématique de la sécheresse dans la vallé du Maroni a fait passé un message facebook sur les démarches qu'il entreprend pour améliorer la situation :La présidente de la Communauté de communes de l'Ouest Guyanais, Sophie Charles, réclame une réunion de crise en visio conférence avec les services de la préfecture et la CTG pour convenir "... d'un programme élargi de soutien et d'accompagnement, coordonné, concerté et suivi avec l'ensemble des collectivités et partenaires concernés...
Un bassin de population de près de 30 000 habitants
L'urgence est alimentaire et pour cela il faut que les autorités interviennent rapidement. Car le débit du fleuve ne permet pas un transport normal d'autant que du côté français comme surinamais, les règles ont été durcies. Jonathan Abienso, candidat aux dernières municipales, à Maripasoula qui compte près de 14 000 habitants, fait le constat : ... il ne reste presque plus rien dans les magasins, à peine une semaine de vivres... il faut absolument que l'on intervienne rapidement... La problématique est la même à Grand Santi comme à Papaïchton et les autres écarts, cette pénurie pourrait toucher près de 30 000 habitants.