Le 27 janvier dernier, au pk 9 quelques kilomètres après le pont margot, un enfant de 12 ans décède, il a traversé devant un bus et un véhicule l’a percuté. Cet accident avait créé la colère des riverains, ils demandaient plus d’aménagements sur le long de cette route. Les travaux ont commencé
Yves Robin/Eric Léon/P.N •
Le quotidien dangereux de Jean-Pierre depuis plus de 10 ans, il commence son trajet des 6h du matin, les enfants sont en attente sur le bas-côté de la route. Un trajet redouté par les chauffeurs. Jean-Pierre Christophe, chauffeur de transport scolaire :
"On arrive à un prochain arrêt qui est assez dangereux, puisqu'il est juste à la sortie du virage, où l'accotement est assez réduit; je serai à cheval sur la route et l'accotement."
Des enfants à embarquer et qui se trouvent de l’autre côté de la chaussée sont obligés de traverser pour rejoindre le bus, accompagnés par les parents. Autre danger sur cette portion de route, l’absence d’accotement. Jean-Pierre Christophe, chauffeur de transport scolaire :
"Tout le temps sur cette portion là, je suis obligé de m'arréter sur la chaussée."
"Ils ont bien commencé mais on attend encore plus, nous voulons que les enfants soient en sécurité."
500 élèves sont transportés chaque jour sur cette portion de route. La collectivité territoriale de la Guyane en charge du transport scolaire, consciente des difficultés de ramassage met en place 4 arrêts de bus dans l’urgence mais d’autres devraient être installés tout le long du pk9. Dès la fin des travaux, les parents doivent accompagner et récupérer les enfants aux arrêts de bus. Edouard Jean-Marie, responsable du service d'entretien d'exploitation des routes territoriales de l'Ouest :
"C'est la réglementation qui est en en place, et je parle sous le couvert du service du transport commun et là il s'agit que les parents accompagnent les enfants jusqu'à ce que les enfants soient montés dans le bus."
Des travaux supplémentaires sont programmés pour améliorer la sécurité des usagers, comme l’aménagement des accotements, le curage des fossés ou l’éclairage solaire à chaque arrêt de bus.