Saint-Laurent : une classe de l'école Nicole Othily incendiée

Une classe de maternelle incendiée dans la nuit de mardi à mercredi  provoque la colère des enseignants.
484 élèves de l’école Nicole Othily située dans le quartier des sables blancs n’ont pu rentrer en classe à 7h30.
Le personnel de l’établissement a décidé de débrayer une heure ce matin.
Voici ce qu’il reste de la classe de maternelle de l’école Nicole Othily. Une classe complètement ravagée par l’incendie.
Ici les climatiseurs n’ont pas résisté à la chaleur, les tables, les chaises, les parois et le plafond de la salle noircis par la fumée. L’enseignante de cette classe est dépitée.
Cathia Mirabeau, enseignante :

"Mon désarroi aujourd'hui, c'est que je n'ai plus de classe, tous les travaux des enfants envolés en fumée et les préparations, tout ce qu'ils avaient fait pour le carnaval, le défilé prochain, tout est parti en fumée."

L’établissement avait déjà subi de nombreuses dégradations. Mais cet incendie est la goutte qui fait déborder le vase
Ce matin les enseignants décident donc de débrayer pour sensibiliser les parents à leur cause.
Ker Prudent, enseignant :

"Des individus rentrent dans l'établissement, tout est mis en place pour la sécurité, malgré cela, ils trouvent un échappatoire, on tente de sécuriser chaque soir, mais ils forcent les volets et rentrent dans l'école."

Sandrine Louiset, enseignante :

"Ce que nous attendons aujourd'hui, c'est une prise de conscience du quartier,des parents, l'école c'est un lieu d'apprentissage,

Des dégradations qui engagent des frais pour la commune, à hauteur de plusieurs milliers d’euros.
Josette Lo-A-Tjon, adjoint au maire chargé des affaires scolaires :

"J'en ai pour 2 millions 700 d'euros pour le gardiennage,on va encore doubler le gardiennage pour pouvoir pallier à ce genre de dégradations et l'on demande aux parents de veiller sur l'éducation de leurs enfants."

A deux jours des vacances la ville dit s'atteler à remplacer la classe détériorée par une nouvelle, pour la rentrée prochaine. Coût total estimé de l’opération, 877 mille euros.
©Eric Léon