L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) a mené une nouvelle étude dans le bassin de l’Oyapock où sont implantées des mines d’or artisanales. Sans surprise elle montre la présence de mercure dans l’environnement. Un mercure lié à cette activité.
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Entre mars 2010 et octobre 2013, des scientifiques ont effectué 46 prélèvements dans les sédiments, les sols et les eaux de surface. Ils ont aussi échantillonné 317 poissons et 111 cheveux humains parmi les populations Wayãpis et Teko, des communautés autochtones établies sur différents sites du bassin oyapockois. Les mesures de l’équipe pluri-disciplinaire dirigée par Laurence Maurice, spécialiste en géochimie environnementale à l’IRD, montrent que les populations autochtones sont contaminées du fait de leur régime alimentaire. Grandes consommatrices de poissons pêchés dans ces eaux polluées au mercure, les populations des villages du fleuve présentent des taux de concentration élevés.
Les chercheurs sont parvenus à quantifier l’impact de l’orpaillage sur la contamination au mercure de l’environnement aquatique. Une pollution qui monte jusqu’à 70 %, dans les sédiments des criques orpaillées. Au plan mondial, les mines artisanales et à petite échelle (ASGM, pour artisanal and small-scale gold mining ) sont celles qui contribuent le plus aux rejets de mercure : 775 tonnes ont été relâchées dans l’atmosphère en 2015 et 800 tonnes aboutissent dans des réserves d’eau douce chaque année.
À partir de cette année, ce travail sera prolongé par une étude sur l’exploitation durable de l’or, cette fois-ci à l’échelle des trois Guyanes (la Guyane française, le Guyana et le Suriname).
Les chercheurs sont parvenus à quantifier l’impact de l’orpaillage sur la contamination au mercure de l’environnement aquatique. Une pollution qui monte jusqu’à 70 %, dans les sédiments des criques orpaillées. Au plan mondial, les mines artisanales et à petite échelle (ASGM, pour artisanal and small-scale gold mining ) sont celles qui contribuent le plus aux rejets de mercure : 775 tonnes ont été relâchées dans l’atmosphère en 2015 et 800 tonnes aboutissent dans des réserves d’eau douce chaque année.
À partir de cette année, ce travail sera prolongé par une étude sur l’exploitation durable de l’or, cette fois-ci à l’échelle des trois Guyanes (la Guyane française, le Guyana et le Suriname).