Prévu pour fin juillet, le pacte d’avenir devrait finalement être présenté fin septembre. Deux des quatre parlementaires, le député Gabriel Serville et le sénateur Antoine Karam s’interrogent pour savoir s’ils signeront ou pas ce plan de relance pour la Guyane.
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Le pacte d’avenir avait été annoncé par le chef d’Etat, François Hollande lors de sa visite en Guyane en décembre 2013. L’idée de ce plan avait été lancée par la députée Chantal Berthelot. Aujourd’hui, il est très attendu par les élus locaux au regard de la situation économique compliquée dans laquelle se trouve la Guyane avec des besoins importants dans plusieurs domaines cruciaux.
Une annonce qui reste au conditionnel, elle est en attente de la garantie du gouvernement.
Mais voilà, le député Gabriel Serville s’impatiente et annonce qu’il ne signera pas ce pacte. Il demande la tenue d’un congrès. « Nous avons encore la possibilité de nous accorder le temps de réunir ce congrès afin que les élus de Guyane émettent un avis » indique le député qui termine en instant sur l’importance de ce document.
Le sénateur Antoine Karam est lui mitigé. Il s’interroge encore pour savoir s’il signera ce plan. Camarade au Parti Socialiste Guyanais (PSG) de Gabriel Serville, il estime qu’il faut d’abord le lire et l’analyser avant de se prononcer.
Pour Gabriel Serville, « il n’y a pas eu de séance de travail sur un document de référence ». Il ajoute que « l’on ne saurait faire l’impasse d’une réflexion commune sur un sujet aussi important ».
La position du député n’est pas figée puisqu’il pourrait revenir sur sa décision si des réponses concrètes sont apportées. Un numéro d’équilibriste doublé de prudence qui laisse à Gabriel Serville une autre possibilité de sortie.
L’important pour Georges Patient, c’est l’urgence de la situation car il y a trop de problèmes importants et vitaux à résoudre. Le calendrier est un autre argument avancé : « le mois de septembre est la limite car un mois après nous rentrerons dans le débat budgétaire et il faut que ce pacte soit inscrit dans la loi de finance de 2017 » déclare sur un ton grave le sénateur.
Sollicitée sur ce sujet, la députée Chantal Berthelot est injoignable.
Il est certain que les prochaines semaines seront décisives pour l'avenir économique de la Guyane
Une enveloppe qui monterait à 600 millions d'euros
Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane est aux manettes pour son élaboration. Il se trouve en lien direct avec l’Etat. A la suite d’un nouvel entretien le 2 août dernier à l’Elysée à Paris, Rodolphe Alexandre a annoncé avoir obtenu un montant avoisinant les 600 millions d’euros dans l’immédiat puis un investissement qui s’élèverait au total à 3 milliards d’euros sur 10 ans afin de relancer le développement du territoire.Une annonce qui reste au conditionnel, elle est en attente de la garantie du gouvernement.
Mais voilà, le député Gabriel Serville s’impatiente et annonce qu’il ne signera pas ce pacte. Il demande la tenue d’un congrès. « Nous avons encore la possibilité de nous accorder le temps de réunir ce congrès afin que les élus de Guyane émettent un avis » indique le député qui termine en instant sur l’importance de ce document.
Le sénateur Antoine Karam est lui mitigé. Il s’interroge encore pour savoir s’il signera ce plan. Camarade au Parti Socialiste Guyanais (PSG) de Gabriel Serville, il estime qu’il faut d’abord le lire et l’analyser avant de se prononcer.
Les parlementaires Serville et Karam pointent du doigt le manque de consultation
Antoine Karam regrette le manque de consultation. « Nous n’avons rien en notre possession comme document nous présentant un projet, c’est une arlésienne… nous avons été reçu chacun séparément » argumente le sénateur. Ce dernier dénonce la méthode de consultation du gouvernement.Pour Gabriel Serville, « il n’y a pas eu de séance de travail sur un document de référence ». Il ajoute que « l’on ne saurait faire l’impasse d’une réflexion commune sur un sujet aussi important ».
La position du député n’est pas figée puisqu’il pourrait revenir sur sa décision si des réponses concrètes sont apportées. Un numéro d’équilibriste doublé de prudence qui laisse à Gabriel Serville une autre possibilité de sortie.
J’ai travaillé ce document à l’instar de mes collègues élus déclare Georges Patient
Georges Patient, le sénateur, de son coté estime avoir travaillé à l’élaboration de ce pacte d’avenir et que ce fut le cas également pour ses collègues parlementaires ainsi que le président de la CTG et le président de l’association des maires, David Riché. Le sénateur a développé lors de rencontres avec le gouvernement, les axes importants à ses yeux pour le développement de la Guyane : La santé, la sécurité, l’éducation et le développement économique.L’important pour Georges Patient, c’est l’urgence de la situation car il y a trop de problèmes importants et vitaux à résoudre. Le calendrier est un autre argument avancé : « le mois de septembre est la limite car un mois après nous rentrerons dans le débat budgétaire et il faut que ce pacte soit inscrit dans la loi de finance de 2017 » déclare sur un ton grave le sénateur.
Sollicitée sur ce sujet, la députée Chantal Berthelot est injoignable.
Il est certain que les prochaines semaines seront décisives pour l'avenir économique de la Guyane