La communauté internationale scrute le développement du Guyana. De pays émergent, il pourrait durant cette décennie devenir un état très influent dans sa sphère géographique en Amérique du Sud.
Exon Mobil a découvert au large du Guyana, en 2015 des gisements de pétrole dont la production est évaluée à plus de 7 milliards de barils. Une donnée qui place aujourd’hui cette nation au quatrième rang des pays producteurs. De quoi être courtisé par les plus puissants de ce monde.
Exploiter le pétrole et se garantir une gestion responsable
Irfaan Ali, le président guyanien se trouve à la croisée des chemins et aurait, selon le site LMP News, exprimé ses interrogations en déclarant notamment « le temps ne joue pas en notre faveur ». En effet, il ne peut être insensible aux objurgations répétées des scientifiques et de la communauté internationale pour une réduction de la consommation de pétrole afin de ralentir drastiquement les gaz à effet de serre.
Alors, certes, il faut relever les défis environnementaux mais l’exploitation pétrolière, va, aussi, mettre le Guyana dans les conditions d’un pays développé qui permettront aux 800 000 habitants d’accéder à un meilleur niveau de vie. Aux autorités de gérer la manne pétrolière de façon responsable.
A l'instar du Suriname, du Brésil (en sautant la Guyane), en évitant les erreurs du Vénézuela, le Guyana va devoir trouver un équilibre pour profiter des gains rapportés par le pétrole aussi bien que de sa biodiversité amazonienne tout en respectant des engagements internationaux en matière climatique.