Policier de l'OFAST tué à Cayenne : un homme de 19 ans mis en examen

Meurtre dans la cité Coeur de Bambou, à Cayenne
Nouveaux éléments dans l'affaire du policier de l'office anti-stupéfiants tué le 25 août à Cayenne. Le parquet a annoncé ce 28 août que la victime se trouvait à la cité Cœur de Bambou pour l'achat d'une chaîne en or après un échange sur les réseaux sociaux. Le vendeur du bijou en question a été placé en garde à vue et mis en examen.

Le parquet de Cayenne a dévoilé des éléments supplémentaires sur le meurtre du policier de l'OFAST survenu le 25 août, alors que celui-ci était hors service. D'après les nouvelles informations, la victime avait récemment réalisé plusieurs achats d’or, notamment dans le cadre d’une vente aux enchères.

Le 25 août au matin, le fonctionnaire de police avait échangé avec une personne sur les réseaux sociaux dans l'objectif d'acheter une chaîne en or à 2.200 euros. Le rendez-vous pour la transaction était au quartier Cœur de bambou. Seulement, l'achat aurait tourné en guet-apens, selon le parquet.

Son interlocuteur sur les réseaux sociaux, à savoir un homme de 19 ans, a été interpellé lundi 26 août 2024 et placé en garde à vue. Il a admis que le rendez-vous était un guet-apens tendu à la victime pour la dépouiller de son argent. Il a imputé l’idée à un comparse qu’il désigne par ailleurs comme l’auteur des coups de feu, contestant avoir lui-même été présent au moment des faits.

Communiqué du parquet de Cayenne

Une information judiciaire a été ouverte ce 28 août du chef de "meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime (le vol commis avec usage ou menace d’une arme), et du chef de vol commis avec usage ou menace d’une arme". L’homme de 19 ans a été mis en examen. Alors qu'il a demandé un délai pour préparer sa défense, il est incarcéré jusqu'au débat sur son placement en détention provisoire. Ce sera vendredi 30 août.

Pendant ce temps, l'enquête se poursuit. Elle devrait permettre notamment d'identifier le ou les complices de la personne mise en examen.

L'individu connu défavorablement de la Justice

L'homme mis en examen est sous bracelet électronique depuis mars 2024. En septembre 2023, il a été à 3 ans d’emprisonnement dont 1 an avec sursis pour des faits de transport sans motif légitime d'armes, munitions ou de leurs éléments de catégorie B par au moins deux personnes.

Il avait aussi été accusé de violence sur un officier public ou ministériel suivie d'incapacité n'excédant pas 8 jours commis le 14 juillet 2023.