Quel avenir pour les tortues marines s'inquiètent les associations de protection. Qu'il s'agisse des tortues vertes, olivâtres ou luths, 2019 a été marquée par le déclin des pontes sur les plages de Guyane et particulièrement à l'ouest. Il faut accentuer les mesures de protection.
Les opérations de comptage de nids effectuées sur les principaux sites de ponte sont sans appel, les trois espèces de tortues qui fréquentent le littoral guyanais sont en diminution. Est-ce un phénomène naturel ou le résultat de l'action de l'homme, la réponse serait tout de même nuancée.
Première constatation, les tortues luths ont déserté les plages d'Awala-Yalimapo, notamment, et fréquentent désormais davantage les plages de Rémire-Montjoly mais pondent beaucoup moins. C'est une tendance qui se vérifie depuis plusieurs années et semble s'être accentuée depuis 2018 où 1583 nids ont été recensés contre 916 pour 2019.
Pour les tortues olivâtres, ce constat est plus inquiétant. 5214 nids en 2018 contre 2081 en 2019. Un chiffre très alarmant qui peut cependant être modéré par le fait que 2018 avait vu apparaître 1000 femelles jusqu'alors inconnues (non suivies). Par ailleurs le trait de côte guyanais étant très fluctuant, la tortue irait pondre sur de nouvelles plages de l'ouest vers Mana. Des lieux moins accessibles pour des opérations de comptage.
Les tortues vertes continuent de venir sur l'île de Cayenne et sur les plages de de Yalimapo. Pour 2019, les associations ont identifié 1245 nids mais pour les scientifiques ce chiffre aurait pu être plus élevé au regard des années antérieures.
2019 est l'année du plus faible taux de comptage de nids depuis le suivi des tortues marines en Guyane. En tout état de cause que le phénomène soit naturel avec l'érosion côtière et la diminution des lieux de ponte ou du fait de l'action néfaste de l'homme, il faut agir.
Les captures accidentelles des tortues dans les dispositifs de pêche notamment la pêche illégale, le braconnage des oeufs sont autant de causes de mise en danger des espèces sur lesquelles les différents acteurs du Plan national d'action en faveur des tortues marines doivent continuer de travailler.
Nicolas Panrathoën, coordinateur du Réseau Tortues Marines Guyane s'exprime sur la problématique :
Les tortues de Guyane seraient-elles en danger?
Première constatation, les tortues luths ont déserté les plages d'Awala-Yalimapo, notamment, et fréquentent désormais davantage les plages de Rémire-Montjoly mais pondent beaucoup moins. C'est une tendance qui se vérifie depuis plusieurs années et semble s'être accentuée depuis 2018 où 1583 nids ont été recensés contre 916 pour 2019. Pour les tortues olivâtres, ce constat est plus inquiétant. 5214 nids en 2018 contre 2081 en 2019. Un chiffre très alarmant qui peut cependant être modéré par le fait que 2018 avait vu apparaître 1000 femelles jusqu'alors inconnues (non suivies). Par ailleurs le trait de côte guyanais étant très fluctuant, la tortue irait pondre sur de nouvelles plages de l'ouest vers Mana. Des lieux moins accessibles pour des opérations de comptage.
Les tortues vertes continuent de venir sur l'île de Cayenne et sur les plages de de Yalimapo. Pour 2019, les associations ont identifié 1245 nids mais pour les scientifiques ce chiffre aurait pu être plus élevé au regard des années antérieures.
La nécessité d'accentuer les mesures de protection
2019 est l'année du plus faible taux de comptage de nids depuis le suivi des tortues marines en Guyane. En tout état de cause que le phénomène soit naturel avec l'érosion côtière et la diminution des lieux de ponte ou du fait de l'action néfaste de l'homme, il faut agir.Les captures accidentelles des tortues dans les dispositifs de pêche notamment la pêche illégale, le braconnage des oeufs sont autant de causes de mise en danger des espèces sur lesquelles les différents acteurs du Plan national d'action en faveur des tortues marines doivent continuer de travailler.
Nicolas Panrathoën, coordinateur du Réseau Tortues Marines Guyane s'exprime sur la problématique :
Nicolas Parenthoën