Il se lance pour la première fois dans une bataille élective, Jean-Yves Mirakoff âgé de 58 ans, père de 5 enfants a travaillé 35 ans en qualité de directeur commercial à la compagnie Air France. Il est actuellement en phase de reconversion dans le domaine du transport aérien où il souhaite valoriser son expérience.
S’il revendique sa volonté de vouloir sur un plan professionnel, d’abord, s’investir pour son pays, il affirme dans le même temps se sentir prêt à assumer une fonction élective de premier plan et donc à devenir député.
Il se présente à la députation avec comme suppléant un jeune membre de son parti :
« Louis Mike Calumey engagé comme moi en politique est élu à la mairie de Cayenne et chargé de la jeunesse. Notre binôme a paru évident d’autant qu’il en a manifesté le souhait. Nous présentons une équipe soudée. Nous avons des remontées de terrain régulières nous faisant part de l’insatisfaction locale. Il fallait donc proposer une alternative à ce qui est proposé aux électeurs actuellement. »
Pas d’alliance systématique à l’Assemblée nationale
Le candidat Mirakoff ne doute pas que les conditions dans lesquelles se joue cette élection nécessitent un engagement de tous les instants et il a déjà son plan en cas de victoire :
« Nous nous placerons dans la même lignée que notre sénatrice Marie-Laure Phinera-Horth, c’est-à-dire proche du parti Renaissance mais sans être encartés. Nous n’avons aucune velléité de nous associer quel que soit le bloc majoritaire au sein de l’assemblée nationale. S’il existe un bloc Outre-mer la question se posera alors. Si cela permet d’être plus percutant au niveau du gouvernement, nous n’écartons pas cette option. »
Trois dossiers phares à mener
« Selon moi, il y a trois dossiers phares à mener à l’Assemblée nationale : le désenclavement, le foncier et le pouvoir d’achat. »
Et le candidat compte pour cela opérer un rapprochement avec le gouvernement : « Nous allons préparer nos dossiers techniques établis avec des cabinets notamment sur le désenclavement et proposer au gouvernement une méthode de travail pour avancer là-dessus. On ne pourra pas faire tout d’un bloc mais au moins établir un plan d’action. Nous comptons avoir l’appui en verticalité de notre sénatrice. »
Concernant le pouvoir d’achat, Jean-Yves Mirakoff entend mener des études et inclure dans cette problématique le prix des billets d’avion. « Dans ce domaine je pense avoir des connaissances très pointues sur la composition tarifaire et pouvoir agir en ce sens. L’objectif étant d’arriver dans les 12 mois à des tarifs acceptables pour nos compatriotes. »
Pour la jeunesse, Jean-Yves Mirakoff affirme que le combat doit être mené dès le plus jeune âge. Il faut donner aux enfants dès la crèche des conditions favorables d’évolution.
Il tient à préciser qu’il ne sera pas dans l’opposition systématique : « Nous serons surtout force de proposition, nous travaillerons avec un organisme comme « France Travail » afin qu’il obtienne de vraies dotations pour mettre place des formations adaptées à la Guyane pour permettre à la jeunesse de trouver des emplois qui correspondent aux besoins des entreprises locales. »
Sur le projet de loi sur la fin de vie reporté sine die, Jean-Yves Mirakoff affirme qu’il doit être repris d’une autre manière, plus humaine avec des solutions acceptables pour tous.