Jean-Victor Castor commence à militer à l'âge de 16 ans dans les mouvements des étudiants guyanais, à Paris. Une période de militantisme ponctuée de pauses en raison de sa carrière de sportif. De retour en Guyane, et ce pendant plus de 35 ans, il a des engagements politiques et syndicaux en Guyane : conseiller régional (1998 - 2004), conseiller municipal (2001 - 2022), mais aussi à la Communauté d'Agglomération du Centre Littorale de 2014 à 2017.
Deux années à l'Assemblée nationale
En 2022, il est élu député de la première circonscription de Guyane au côté de Davy Rimane. Son mandat dure deux années, jusqu'à la dissolution de l'Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron. Il revient sur ses travaux.
"Il y a ce que vous pouvez introduire comme sujet au travers de propositions de loi ou des amendements [...] et puis il y a ce que vous pouvez introduire comme sujet, soit en amont des projets de loi du Gouvernement, soit en dehors des projets de loi du Gouvernement. C'est-à-dire ce qui ne relève pas du pouvoir législatif directement. C'est un peu la palette de missions du parlementaire", introduit d'abord Jean-Victor Castor.
En 2022, j'ai fait campagne sur très peu de sujets : la restitution du foncier, la question de l'autonomie de la Guyane, puis j'ai rajouté un autre sujet, c'est la question du Centre Hospitalier Universitaire sous l'angle de la construction d'un CHU neuf. Il y a eu des avancées sur le foncier. Sur la question du CHU, le directeur de l'hôpital est intervenu récemment dans les médias pour dire qu'aujourd'hui la question se pose de prévoir un hôpital neuf [...] C'est un chantier où le discours a changé. Aujourd'hui, au niveau de l'ARS, on n'écarte pas les études pour la construction d'un hôpital neuf.
La question de l'autonomie relève, quant à elle, du congrès des élus de Guyane rappelle le député sortant en précisant tout de même que "ce sont les parlementaires qui devront, dans un deuxième temps, réaliser les lois organiques".
Parmi ses travaux, il mentionne également le rapport sur l'aménagement et le développement durables du territoire en Guyane auquel il a participé pour que "les députés en place sachent ce qu'il se passe en Guyane". Ce dernier contient 12 préconisations pour mettre fin à la "mise sous cloche de la Guyane" via l'utilisation des ressources du territoire "tout en respectant l'environnement".
À propos de ses engagements sur les thématiques internationales : "Ce n'est pas Jean-Victor Castor qui décide de ce qu'il y aura à l'agenda de l'Assemblée National", se défend le candidat aux législatives 2024. "C'est clair qu'il faut vérifier les incidences des projets de loi qui sont à l'ordre du jour pour la Guyane", ajoute-t-il.
"Poursuivons le travail ensemble"
En se représentant, et soutenu par le Nouveau Front Populaire, Jean-Victor Castor espère pouvoir "terminer son mandat" et répondre aux engagements qu'il avait pris lors de son élection en 2022.
J'aimerai dire aux gens "poursuivons le travail ensemble".
Le candidat souhaite poursuivre son travail avec Eline Grand-Emile, qui était déjà sa suppléante et 2022 mais qui est surtout devenue son attachée parlementaire durant son mandat. "C'est quelqu'un de très engagé et de très déterminé, qui a une culture politique et une culture générale tout court. Cerise sur le gâteau, elle a une formation en droit : c'est une juriste", dit Jean-Victor Castor en justifiant son choix. Le député sortant assure que sa suppléante est en capacité de le remplacer.