En Guyane, c’est en 1988 que des jeunes femmes osent se présenter au concours de gardien de la paix. Cinq sont reçues, deux d’entre elles ont pu être contactées : Jeanine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry- Farnabe. Elles sont de la génération du début des années soixante.
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Cinquante et une femmes intègrent pour la première fois l’école de police nationale en France le 5 mars 1979. L’affiche de recrutement de cette époque soulignait qu’il s’agissait d’«un métier d’homme ».
Quelques missions du gardien de la paix.
- assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions.
- lutter contre toute forme de criminalité (délinquance, drogue).
- lutter et maîtriser les flux migratoires.
- veiller au maintien de l’ordre public.
- protéger le territoire contre toute menace extérieure et le terrorisme.
En Guyane, c’est en 1988 que des jeunes femmes osent se présenter au concours de gardien de la paix. Elles sont cinq à avoir été reçues. Trois reviennent au pays en 1990. Deux d’entre elles ont pu être contactées : Jeanine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry- Farnabe. Elles appartiennent à la génération née au début des années soixante.
Jeanine effectue toute sa scolarité à Cayenne, sa première et sa terminale en France. Passionnée d’athlétisme et de karaté, elle a remportée, plusieurs fois, le titre de championne de Guyane en athlétisme sur le 100 et le 200 m, dans les années 70.
Evanise a été scolarisée à Iracoubo sa commune d’origine, Saint-Laurent et Cayenne. Quand elle quitte le cycle secondaire, elle effectue des petits boulots. Trouver un emploi perenne ! C’est son désir le plus cher.
Jeanine Ho-You-Fat après avoir quitté l’entreprise familiale d’import/export, décide de se présenter au concours de gardien de la paix. Ce métier physique plait à la sportive.
Evanise Roy-Lareintry- Farnabe avait tout de même quelques appréhensions. Mais, elle s'est dit pourquoi ne pas avoir, aussi, un rôle actif dans ce secteur ? De plus ce métier lui apportait la sécurité de l’emploi.
Leur formation se déroule à l’école de police nationale de fosse sur Mer. Les pionnières Guyanaises y sont bien accueillies. Cette session était destinée uniquement aux stagiaires affectés à la Police de l’Air et des frontières (PAF).
A l’issue de leur formation, Janine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry- Farnabe ont été affectées à l’aéroport d’Orly. Puis, en Guyane en 1990 au commissariat de Cayenne. Les gardiens de la paix étaient tous des hommes.
Les rapports avec certains collègues masculins étaient agréables. D’autres les considéraient comme des subalternes. Ils demandaient à nos pionnières de préparer et de leur servir le café, leur rappelaient que leur place était à la cuisine. En général, lors de missions sensibles dans certains quartiers, il leur était rappelé « qu’à salaire égal on monte tous ensemble au charbon et on ne protège personne ». Janine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry- Farnabe se sont imposées par le travail.
Il est important de souligner qu’au début de leur carrière, les premières gardiennes de la paix n’ont jamais rencontré de problèmes liés au genre avec la population. Elles constatent aujourd’hui que, les rapports avec la police se sont bien dégradés.
Le temps faisant son œuvre, aujourd’hui, l’image de la femme gardienne de la paix a été quasiment intégrée.
Le parcours de Jeanine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry-Farnabe montre combien l’audace, la volonté et le courage renversent les barrières et participent à faire reconnaître l’égalité entre les hommes et les femmes.
Quelques missions du gardien de la paix.
- assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions.
- lutter contre toute forme de criminalité (délinquance, drogue).
- lutter et maîtriser les flux migratoires.
- veiller au maintien de l’ordre public.
- protéger le territoire contre toute menace extérieure et le terrorisme.
En Guyane, c’est en 1988 que des jeunes femmes osent se présenter au concours de gardien de la paix. Elles sont cinq à avoir été reçues. Trois reviennent au pays en 1990. Deux d’entre elles ont pu être contactées : Jeanine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry- Farnabe. Elles appartiennent à la génération née au début des années soixante.
De leur enfance au choix professionnel
Jeanine effectue toute sa scolarité à Cayenne, sa première et sa terminale en France. Passionnée d’athlétisme et de karaté, elle a remportée, plusieurs fois, le titre de championne de Guyane en athlétisme sur le 100 et le 200 m, dans les années 70.
Evanise a été scolarisée à Iracoubo sa commune d’origine, Saint-Laurent et Cayenne. Quand elle quitte le cycle secondaire, elle effectue des petits boulots. Trouver un emploi perenne ! C’est son désir le plus cher.
Leur motivation pour le choix du métier de gardienne de la paix
Jeanine Ho-You-Fat après avoir quitté l’entreprise familiale d’import/export, décide de se présenter au concours de gardien de la paix. Ce métier physique plait à la sportive.
Evanise Roy-Lareintry- Farnabe avait tout de même quelques appréhensions. Mais, elle s'est dit pourquoi ne pas avoir, aussi, un rôle actif dans ce secteur ? De plus ce métier lui apportait la sécurité de l’emploi.
Une formation enrichissante
Leur formation se déroule à l’école de police nationale de fosse sur Mer. Les pionnières Guyanaises y sont bien accueillies. Cette session était destinée uniquement aux stagiaires affectés à la Police de l’Air et des frontières (PAF).
A l’issue de leur formation, Janine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry- Farnabe ont été affectées à l’aéroport d’Orly. Puis, en Guyane en 1990 au commissariat de Cayenne. Les gardiens de la paix étaient tous des hommes.
L’insertion dans un monde professionnel exclusivement masculin
Les rapports avec certains collègues masculins étaient agréables. D’autres les considéraient comme des subalternes. Ils demandaient à nos pionnières de préparer et de leur servir le café, leur rappelaient que leur place était à la cuisine. En général, lors de missions sensibles dans certains quartiers, il leur était rappelé « qu’à salaire égal on monte tous ensemble au charbon et on ne protège personne ». Janine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry- Farnabe se sont imposées par le travail.
Il est important de souligner qu’au début de leur carrière, les premières gardiennes de la paix n’ont jamais rencontré de problèmes liés au genre avec la population. Elles constatent aujourd’hui que, les rapports avec la police se sont bien dégradés.
Le temps faisant son œuvre, aujourd’hui, l’image de la femme gardienne de la paix a été quasiment intégrée.
Le parcours de Jeanine Ho-You-Fat et Evanise Roy-Lareintry-Farnabe montre combien l’audace, la volonté et le courage renversent les barrières et participent à faire reconnaître l’égalité entre les hommes et les femmes.