Au collège Reeberg Néron, les agents administratifs se sont mobilisés ce 18 janvier afin de manifester leur mécontentement suite au retour de la gestionnaire de l'établissement. Ils alertent sur une situation qui pourrait se dégrader s'ils n'étaient pas entendus par les responsables du rectorat.
Ils reprochent à l'agent en charge de la gestion du collège des faits de harcèlement moral ayant, notamment, conduit une des employée à faire un burn-out. Ils craignent que ce retour mette fin à une ambiance normale de travail instaurée en l'absence de la gestionnaire. Le représentant de l'UTG, Bruno Niderkorn se montre catégorique :
"L'analyse a montré que l'ensemble des rapports, des courriers y compris du chef d'établissement qui a clairement pris position, que cette situation n'était pas tenable. Depuis cinq mois la gestionnaire principale est en arrêt maladie. Une nouvelle équipe a été mise en place, elle fait parfaitement l'affaire puisque tout le monde dit que cela se passe extrêment bien. Quant a été annoncé, la semaine dernière, le retour de la gestionnaire principale, les choses se sont envenimées car il n'était pas question de détruire quelque chose qui fonctionnait très bien après les deux années de harcèlement pour revenir à une situation de harcèlement. Pas question!"
Les agents sont dans l'attente d'une rencontre avec les responsables du Rectorat qu'ils ont sollicité et n'avaient pas obtenu le matin de réponse à leur demande.
Finalement le principal du collège sera reçu le 19 janvier au rectorat. Une réunion est prévue la semaine prochaine par la communauté éducative pour éventuellement aller plus loin s'il n'y avait pas d'avancée satisfaisante d'ici là.