La filière des poules de chair et de pondeuses a été un temps menacée car, plus rien, sinon le transport de matériel médical, ne parvenait en Guyane. Il a donc fallu que les acteurs de la filière, guyanais et antillais s’associent pour que le transport des animaux reprenne.
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A Matiti, chez le plus gros éleveur de volailles en Guyane, des milliers de poussins sont élevés dans des hangars. Dans 45 jours, ils seront devenus des poules de chair prêtes pour l’abattage.
Et cette production fût un temps menacée à la cause de la crise sanitaire explique Patricia Gaspalon responsable production de cette entreprise d'élevage de volailles :
... Après avril, on n'aurait rien eu, le dernier poulailler se vide pour la fin du mois...
Mais heureusement,19 000 poussins sont arrivés à la fin de la semaine dernière par fret aérien :
... Si les poussins n'étaient pas arrivés le 23 avril, on n'aurait pas eu au mois de mai de volailles sur le marché. Il faut tout même attendre 45 jours pour avoir des poussins...
En Guyane, la consommation annuelle de poules de chair est estimée à 11 000 tonnes. Les 254 tonnes de la production locale couvrent à peine 3% du marché et l’aide européenne de 50 centimes par poussin ne compense pas suffisamment les 92 centimes du coût unitaire de l’importation précise Sylvain Edouard, directeur de la société Imco :
Un projet de couvoir à Matiti est presque finalisé. Il permettrait d'être moins dépendant du transport aérien, de l'hexagone et d'accélérer la filière avicole grâce à l'installation de nouveaux éleveurs. Un projet inimaginable pour la filière œufs car un éclosoir local ne serait pas rentable selon Pascal Fricker directeur de la coopérative avicole et cunicole de Guyane :
Seul, le couvoir pour la filière poules de chair offre des perspectives intéressantes pour la production locale. L’investissement est évalué à 400 000 euros et la construction du bâtiment estimée à plus de 3 millions.
... Après avril, on n'aurait rien eu, le dernier poulailler se vide pour la fin du mois...
Mais heureusement,19 000 poussins sont arrivés à la fin de la semaine dernière par fret aérien :
... Si les poussins n'étaient pas arrivés le 23 avril, on n'aurait pas eu au mois de mai de volailles sur le marché. Il faut tout même attendre 45 jours pour avoir des poussins...
Accélérer un projet de couvoir en Guyane
En Guyane, la consommation annuelle de poules de chair est estimée à 11 000 tonnes. Les 254 tonnes de la production locale couvrent à peine 3% du marché et l’aide européenne de 50 centimes par poussin ne compense pas suffisamment les 92 centimes du coût unitaire de l’importation précise Sylvain Edouard, directeur de la société Imco :... Aujourd'hui, l'aide pénalise l'importation de poussins en Guyane. C'est pour cela que cela devient de plus en plus rentable de mettre en place un projet de production de poussins en local parce qu'on ne va pas pouvoir continuer à ce rythme là de prix...
Un projet de couvoir à Matiti est presque finalisé. Il permettrait d'être moins dépendant du transport aérien, de l'hexagone et d'accélérer la filière avicole grâce à l'installation de nouveaux éleveurs. Un projet inimaginable pour la filière œufs car un éclosoir local ne serait pas rentable selon Pascal Fricker directeur de la coopérative avicole et cunicole de Guyane :
... Cela ne serait pas économiquement rentable par rapport au nombre de poussins que l'on va utiliser. Il y aurait énormément de gaspillage et je vois pas qui assumerait les conséquences de ces pertes financières... Donc nous sommes contraint d'importer des poussins d'un jour pour les pondeuses...
Seul, le couvoir pour la filière poules de chair offre des perspectives intéressantes pour la production locale. L’investissement est évalué à 400 000 euros et la construction du bâtiment estimée à plus de 3 millions.