SEMOP Agglo’Bus : un dialogue fragile

Débrayage des conducteurs de bus de la SEMOP Agglo'bus
Le dialogue social reste laborieux à la Semop Agglo’Bus quelques jours après le nouveau débrayage du 26 janvier, faisant suite à la mise en service de bus jugés défaillants par les organisations syndicales.

Les délégués syndicaux FO et UTG de la Semop restent dans l’attente d’une reprise de la communication avec la direction de la société après le débrayage du vendredi 26 janvier dernier. Les organisations syndicales avaient opéré ce mouvement d’une heure à la mi-journée, moins impactant, pour dénoncer le non-respect de certains points de l’accord de fin de conflit du 19 janvier.

Dans le viseur particulièrement, les éléments de sécurité des bus. Les représentants du personnel ont rappelé les alertes en termes de dysfonctionnement devant conduire à l’arrêt de service des bus sans sanction pour le conducteur visé.

Aujourd’hui, je pense qu’on n'est pas fermé à la discussion bien au contraire, au vu de tout ce qu’on a dénoncé, nous souhaitons avoir des dates à court terme.

Thierry Bourdon délégué syndical UTG Semop

Une première rencontre a eu lieu vendredi entre les syndicats et le président du conseil d’administration, Serge Smock, ce dernier s’est entretenu le même jour avec la direction de la société d’économie mixte. Depuis, les délégués syndicaux espèrent un retour pour la suite des échanges. Une réunion exceptionnelle du Comité social et économique est prévue le 19 février, portant spécifiquement sur les éléments du protocole d’accord du 18 janvier. Un accord signé par la direction, l’Agglo et les représentants des salariés mobilisés. Avec le récent débrayage, force est de constater que les syndicats se repositionnent comme interlocuteurs.  

Nous avons toujours joué notre rôle. Les salariés ont déclenché un mouvement, donc à l’issue on s’est mis tout de suite derrière, nous n’avons jamais quitté le navire.

Thierry Bourdon délégué syndical UTG Semop

 

La direction de la Semop Agglo’Bus indique qu'elle compte bien apporter les éléments de réponse sur les points d'interrogations des organisations syndicales. Côté CACL, le cabinet de Serge Smock souligne que l’attention reste intacte sur ce dossier. Une veille qui se fait de toute évidence en tâchant de limiter les interventions dans le cours du dialogue social de la société.