Les 3 000 habitants de Sinnamary ne peuvent plus consommer l’eau de leur commune. En cause, une pollution constatée à proximité de la station de captage de la crique Yiyi. Son origine demeure inconnue. C’est à une véritable situation de crise que la ville doit faire face.
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Des dizaines de poissons morts ont été retrouvés à quelques centaines de mètres seulement de la zone de captage en eau potable de Sinnamary. La Ville a conduit les services de l’Etat sur les bords de la crique Yiyi.
C’est un garde communal qui a découvert le sinistre alors qu’il venait observer des loutres sur ce site préservé. L’hypothèse d’une nivrée qui aurait été mal maîtrisée est évoquée, mais semble peu vraisemblable.
Charles Bergère garde communal, en charge d’un espace protégé précise :
Découverte jeudi, cette pollution a donné lieu dès le lendemain à une interdiction de consommer l’eau y compris pour cuisiner. Une réunion de crise à eu lieu en mairie.
Les autorités sanitaires préfèrent pour l’instant maintenir cette interdiction, le temps d’obtenir des résultats d’analyse complémentaires.
Fabien Laleu directeur général adjoint de l’Agence régionale de santé explique :
Les cantines scolaires ont également été approvisionnées.
Pour la ville, l’essentiel est maintenant de savoir si cette pollution perdure.
Jean-Claude Madeleine maire de Sinnamary inquiet :
L’interdiction de consommer l’eau a surpris la majeure partie de la population. Il a fallu parer au plus pressé.
Les résultats d’analyse attendus par l’Agence régionale de santé ne seront publiés que dans 5 à 6 jours.
Le reportage de Guyane la 1ère :
Des poissons meurent encore
C’est un garde communal qui a découvert le sinistre alors qu’il venait observer des loutres sur ce site préservé. L’hypothèse d’une nivrée qui aurait été mal maîtrisée est évoquée, mais semble peu vraisemblable.Charles Bergère garde communal, en charge d’un espace protégé précise :
" Il y a encore des poissons qui meurent. Ils sont en train de chercher de l'oxygène. Ce n'est pas une nivrée. En Guyane, on fait des nivrées avec des lianes et l'impact écologique est faible. Ici, cela ressemble plus à un produit chimique qui aurait été rejeté en grande quantité."
Interdiction de consommer l'eau
Découverte jeudi, cette pollution a donné lieu dès le lendemain à une interdiction de consommer l’eau y compris pour cuisiner. Une réunion de crise à eu lieu en mairie.Les autorités sanitaires préfèrent pour l’instant maintenir cette interdiction, le temps d’obtenir des résultats d’analyse complémentaires.
Fabien Laleu directeur général adjoint de l’Agence régionale de santé explique :
"Des analyses de l'eau ont été envoyées dans l'hexagone afin de découvrir l'origine de cette pollution. Cela fait plus de 20 ans, qu'aucune étude n'avait été effectuée".
Des citernes et des bouteilles d'eau
En attendant, trois citernes ont été mise en place par la SGDE ( société guyanaise de l'eau). Et les bouteilles d’eau ont été stockées dans une salle municipale avant d’être distribuées.Les cantines scolaires ont également été approvisionnées.
Pour la ville, l’essentiel est maintenant de savoir si cette pollution perdure.
Jean-Claude Madeleine maire de Sinnamary inquiet :
"Nous voulons savoir ce qui se passe.Nous sommes très inquiets. Si les poissons continuent à mourir c'est que la situation est grave".
L’interdiction de consommer l’eau a surpris la majeure partie de la population. Il a fallu parer au plus pressé.
Les résultats d’analyse attendus par l’Agence régionale de santé ne seront publiés que dans 5 à 6 jours.
Le reportage de Guyane la 1ère :