Guy D'Abreu, président de 2Btcg (fédération des boucheries) :
Bien que l'accord ne rentre pas en vigueur dans l'immédiat, il est urgent pour les éleveurs de Guyane de s'organiser afin de pérenniser la filière."Nous avons fait un travail de masse depuis de nombreuses années pour promouvoir la viande locale, aujourd'hui elle commence à être très connue par sa qualité et par rapport au consommateur qui est déja habitué, mais aussi pour l'économie du pays. Imaginez de la viande de l'extérieur qui rentre comme cela en Guyane, c'est terminé pour les éleveurs, c'est fini pour l'économie du pays concernant l'agriculture."
Frédérick Galan, délégué général Intervig (interprofession elevages et viandes de Guyane) :
Aujord'hui le Président de la République ,Emmanuel Macron se dit opposé en l'état, à cet accord, pourtant les professionnels craignent que les autres pays membres de l'Union Européenne puissent avoir le dernier mot."Ce n'est pas une bonne nouvelle que cet accord se mette en place, l'Europe essaye de promouvoir ses services, mais sacrifie son secteur primaire et notamment le secteur de l'élevage. L'accord n'est pas encore ratifié, cela prendra du temps, cela fait plus 25 ans que les discussions sont entamées. Mais il faut que nous discutions afin de pouvoir proposer un scénario, afin qu'il y ait dans l'avenir une place pour notre viande locale."