La compagnie Air Guyane encore dans l’incertitude. Pour l’heure, elle n’a pas obtenu d’autorisation pour reprendre son trafic commercial. Depuis près de deux mois, seuls les vols cargo et sanitaires sont assurés. L’activité est à l’arrêt.
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La compagnie Air Guyane encore dans l’incertitude. Pour l’heure, elle n’a pas obtenu d’autorisation pour reprendre son trafic commercial. Depuis près de deux mois, seuls les vols cargo et sanitaires sont assurés. L’activité est à l’arrêt.
Christian Marchand PDG Air Guyane précise :
L'incertitude demeure
Les vols commerciaux auraient dû reprendre le 18 mai, mais à cette heure les dirigeants d’Air Guyane attendent toujours les autorisations pour reprendre l’activité : un vol par jour dans un premier temps à destination de Maripasoula. Christian Marchand PDG Air Guyane indique :« Nous attendons les consignes pour relancer notre activité. Nous sommes déjà lourdement impactés par la crise sanitaire. Nous sommes conscients des enjeux, mais si l’activité ne redémarre pas rapidement, nous devrons faire face à de nombreuses difficultés pour redresser la barre. Nous voudrions commencer avec un vol par jour à destination de Maripasoula, Saül, le week-end, pour Grand Santi nous attendons le feu vert des autorités ».
Un protocole mis en place
Air Guyane emploie quatre-vingt personnes dont quatorze pilotes. Actuellement les 3/4 des salariés sont au chômage partiel. Le transporteur aérien bénéficie de subventions de la collectivité de Guyane par billet vendu dans le cadre de la continuité territoriale. La CTG a d’ores et déjà lancé une campagne pour la délivrance des cartes de transport aérien. La compagnie entend respecter les préconisations des autorités sanitaires contre la propagation de l’épidémie.Christian Marchand PDG Air Guyane précise :
60 000 passagers ont été transportés de Cayenne à Maripasoula, Grand Santi, Saint Laurent et Saül en 2018 par les avions d’Air Guyane. Ils sont nombreux à attendre que les vols reprennent. La petite compagne aérienne assure une mission de service public.« Les masques seront obligatoires. Nous allons mettre en place un protocole de désinfection des avions. En revanche pas de distanciation sociale. Nous n’avons pas les moyens de condamner un siège sur deux. »