Cachée dans une souche de bois pourri, une ruche de trigones, des abeilles de la grande famille des Méliponini. Et juste derrière, une colonie d’ouroussous,des abeilles rouges. Nicolas Hibon se passionne pour leur étude et les observe dans ces petites ruches à la structure surprenante.
"Chaque alvéole fermée, c'est une abeille qui va naître dans quelques jours", explique l'apiculteur. Le miel se récolte, non pas dans des casiers d’alvéoles, mais dans de petites gourdes fermées. Très liquide et fort en fruits, il ressemble à un sirop. La propolis, elle, se trouve dans une résine utilisée comme matériau de construction par les abeilles.
Au Brésil et au Mexique ces insectes sont utilisés depuis longtemps. Mais en Guyane, pour l’instant, leur élevage reste confidentiel. Pourtant elles existent depuis la nuit des temps.
Il y a eu une étude qui a été faite il y a quelques années en Guyane... et depuis, plus rien. On s'est arrêté à une étude. La dynamique autour de cette abeille, elle est au niveau amateur, plus ou moins éclairé... avec tout à découvrir pour ce qui est de son utilisation, de sa mise en valeur, de l'utilité médicinale...
Nicolas HIBON, apiculteur
Le miel de ces abeilles est vendu entre 150 et 200 € le litre par les pays qui l’exploitent. La propolis verte du Brésil se vend près de 700 € le kilo, un potentiel d’innovation pour la Guyane. En effet aucun pays d’Europe n’exploite la propolis verte, aux vertus mondialement reconnues.