"Je n'ai pas peur de venir chez vous, on ne touche pas à mes petits-enfants"... Ces mots ce sont de Teva il y a quelque temps sur un direct Facebook. Aujourd'hui, ce grand-père d'un enfant harcelé au collège est apaisé. "Je n'ai pas fait cette vidéo pour faire le buzz mais pour éveiller cette conscience des parents qui prennent soin, qui s'engagent à être de vrais parents et de donner une bonne éducation à leurs enfants.", confie ce grand-père.
Le dialogue avant tout
Les îles aussi ne sont pas épargnées. Une mère révoltée témoigne de l’agression de son enfant. Sa fille a fait face pour ne pas subir. Dans une situation de harcèlement, la Fapep, la fédération des associations des parents d'élèves préconise le dialogue.
"Au niveau de la fédération, nous avons aussi été interpellé à ce sujet des harcèlements. Nous acocmpagnons aussi certains parents, ou bien par le biais de l'APE qui aussi est un moyen pour pouvoir communiquer et d'avoir des informations"
Tahia Cheung Tien, présidente de la FAPEP de l’enseignement public
Ce soir, Teva rencontre la direction du collège où son petit-fils est scolarisé. Un soulagement pour lui et son petit-fils, surtout. "Il appréhende mais ça va mieux. Ce matin, j'ai pu sonder qu'il voulait vraiment aller à l'école", raconte soulagé ce grand-père. Le harcèlement est puni de 3 à 10 ans d’emprisonnement. L’amende, elle, de 5 à 9 millions de Fcfp selon la gravité.