L’inquiètude est d’autant plus grandissante pour Houdayati sa fille, qu’elle ignore à ce jour de quoi souffre réellement son père. Ses pertes de mémoires, ses changements d’humeurs et d’autres symptômes suppose l’alzheimer mais sans diagnostic, elle n’a aucune ceritude de la pathologie qui ronge son père depuis 2 ans maintenant suite à son accident vasculaire cérébral. La famille de Mogne Mali dit vivre dans l’isolement le plus total. L’auxiliaire de vie mandatée par le département n’intervient qu’une heure par jour, c’est très peu, juge la famille qui faute d’autres soutien, se trouve seule à s’occuper du malade.
Ali Nizari, secrétaire départémental de la fédération mahoraise des associations des personnes âgées et retraitées,également président de l’association wadzadé wa maoré insiste sur la nécessité de cette prise en charge par l’état selon lui, des réflexions sont déjà faites et il conviendrait d’associer Mayotte dans les nouvelles mesures gouvernementales
Par ailleurs, Beaucoup de famille déplorent l’absence de spécialistes pour diagnostiquer la maladie mais cela, selon Ramlati Ali, médecin au CHM, ne devrait en aucun cas empêcher la consultation chez le médecin. elle précconise par ailleurs la construction de structures d'accueil adaptés aux malades pour permettre aux familles d'avoir du recul. On estime que les personnes âgées à Mayotte représentent entre 5 à 8% de la population générale leur prise en charge fait partie des obligations du conseil départemental qui déjà œuvre dans ce domaine. Issa Abdou, 4e vice-président, Chargé de l'Action sociale, de la Solidarité et de la Santé déclaré ainsi que le conseil départemental, sensible à la problématique de la maladie d’Alzheimer, ne manque pas de projets pour améliorer sa prise en charge plusieurs réflexions ont déjà été menées par les élus, comme une collaboration avec l'ARS pour étudier une popultion cible ou encore la création de "maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer" sur le Département.