L'impact du ralentissement économique sur le moral des chefs d'entreprise

Jour de braderie à Pointe-à-Pître
Les chiffres publiés par l'IEDOM laissent transparaître une baisse du moral des socio-professionnels. Leur moral serait au plus bas. Tous les secteurs passés au crible de cette étude qui est encore en cours traverseraient cette déprime conjoncturelle à l'exception du seul secteur du tourisme qui lui affiche sa sérénité. Pour les autres, il faut surtout tout faire pour tirer son épingle du jeu économique actuel

D’abord une activité moins dynamique quasiment dans tous les secteurs. Le climat des affaires recule de près de 6 points. Une situation qui inquiète les chefs d’entreprise même si, pour le moment, ils parviennent à maintenir à niveau leur trésorerie.

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Ensuite sur le front de l’investissement, même constat, celui d’un ralentissement.

Côté emploi des résultats en demi-teinte : si le taux de chômage diminue quelque peu sur le trimestre, les effectifs eux des salariés sont en baisse tout comme le nombre d’offre d’emploi par mois.

Quant aux perspectives, elles ne sont guère optimistes. Prudents, les chefs d’entreprise n’envisagent pas d'investir plus, ni d'augmenter leurs effectifs.

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Pour les consommateurs cette fois des nouvelles plus réjouissantes : l’inflation devrait s’atténuer dès ce trimestre et les prix devraient se stabiliser pour les services, le commerce, ils devraient même baisser dans le tourisme.

Jour de braderie à Pointe-à-Pître

Seul le BTP devrait connaître de nouvelles augmentations. Et dans ce contexte qui reste, malgré tout inflationniste, la consommation des ménages se redresse quelque peu mais reste timide, encore plus en raison des contraintes sur l’octroi de prêts liés à la hausse des intérêts bancaires.

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