L'invité politique du Journal télévisé du dimanche 12 juin

Michel Jorda: l'invité politique du Journal télévisé du dimanche 12 juin
L'invité politique d'Alexandre Rosada: Michel Jorda, le porte-parole du parti socialiste en Nouvelle Calédonie.
Retour notamment sur le décès de Jean Pierre Deteix, retrouvé mort à Nouville le samedi 4 juin.     

"Le respect de la vie privée y compris en politique"...

Interrogé par Alexandre Rosada sur le décès de Jean Pierre Deteix, Michel Jorda, le porte-parole du parti socialiste en Nouvelle Calédonie a souhaité débuter l'interview par un rappel. Celui du respect de la vie privée par les médias, des hommes et des femmes engagés en politique.
 

"Jean Pierre Deteix était quelqu'un qui travaillait jour et nuit. Il a crée Blaise Pascal, il a participé à la création de l'ADCK, de radio Djiido, c'était un homme de dossier, avec une solidité à toute épreuve même à l'Internationale. Un homme de volonté, de valeur, qui croyait au destin commun". 
 "Il avait une famille, les circonstances de sa mort sont horribles et mettent en évidence le problème de la violence en Nouvelle Calédonie".
Les faits, on le rappelle, remontent à la nuit du vendredi 3 juin au samedi 4 juin.
Le corps de l’ancien membre de l’UC et chef de cabinet du vice-président du gouvernement avait été découvert le samedi dissimulé sous des feuilles et des branchages à Nouville, près de la plage des nudistes.
 

La  jeunesse calédonienne et la violence 

Concernant la violence en Nouvelle Calédonie,selon Michel Jorda, il y a plusieurs facteurs.
"Il y a une destruction de la cellule familiale, il y a des difficultés à ce niveau là. Il y a aussi un problème de sanctions qu'il s'agisse des mineures ou des jeunes majeurs délinquants". 
De plus, "l'éducation calédonienne n'est pas à la hauteur. On laisse sur le bord du chemin, énormément de gens sous prétexte qu'ils n'ont pas le niveau". 
Concernant certaines affaires liées à la violence, "on ne voit pas les dossiers avancer".
 

Quels sont les exemples à suivre?

Michel Jorda tire la sonnette d'alarme.
"On a les politiques que l'on mérite, lorsque l'on a des élus qui refusent un débat public sur la violence faite aux femmes,que penser?
Des chargés du gouvernement sous le coup de condamnations concernant la violence et on met des mois voire des années à les sanctionner et le problème de l'alcool?"
L'occasion pour lui d'en appeller à un sursaut collectif, il n'hésite pas à faire référence au discours du porte parole du FLNKS durant les obsèques de Jean Pierre Deteix:
"Il faut en finir avec le communautarisme car cela ne nous ménera nulle part".   
  
Pour terminer par un appel à "des valeurs communes et laïques".  
Et à une question:"Comment allons nous vivre ensemble"?