Dimanche 10 septembre, la Journée Mondiale de Prévention du Suicide met en lumière le rôle primordial de SOS Suicide en Polynésie. Fondée en 2001, l'association assure une assistance aux personnes en souffrance, offrant écoute et soutien thérapeutique pour prévenir les passages à l'acte et les récidives. La Polynésie compte environ 30 cas annuels, en très grande majorité des hommes, mais aucune statistique récente n'est disponible. L'entretien avec Annie Tuheiava, présidente de SOS Suicide en Polynésie, révèle que les causes restent toujours les mêmes : des traumatismes non exprimés accumulés sur des années. La communication est essentielle pour prévenir ces drames.
La problématique du harcèlement, notamment en milieu scolaire, émerge également comme une cause préoccupante. SOS Suicide propose des interventions dans les établissements, encourageant les jeunes à exprimer leurs difficultés. Cependant, l'isolement et le manque de communication sont des signes précurseurs souvent méconnus par les parents. Annie Tuheiava insiste sur la création de centres de soutien aux parents, pour pallier le manque de préparation des générations actuelles à leur rôle.
SOS Suicide, soutenue par la CPS et le gouvernement, offre une variété de soins, incluant des massages traditionnels et des consultations psychologiques, avec un accent particulier sur la prise en charge en reo tahiti.
Le numéro d'urgence de SOS Suicide : 87 20 25 23, disponible 24h/7j pour tous ceux en besoin de soutien.
Annie Tuheiava répond aux questions d'Ibrahim Ahmed Hazi :
Son interview en tahitien par Carlos Natua :