Sept taote de Taravao étaient accusés d'avoir fait de fausses déclarations d'heures supplémentaires. Ils avaient déposé un recours devant le tribunal administratif car c'est leur hiérarchie qui les incitait à agir de cette façon. La justice a tranché en leur faveur.
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Le conflit opposait les médecins urgentistes de Taravao à la direction de la Santé. Sept médecins urgentistes de la presqu'île étaient accusés d'avoir fait de fausses déclarations d'heures supplémentaires. Sauf qu'ils agissaient de cette façon en suivant les consignes de leur hiérarchie. Les taote étaient recrutés sur la base d'horaires de bureaux, alors qu'en fait, ils devaient assurer des gardes de 12 heures.
Un arrêté ministériel avait été pris pour pour remettre les choses dans l'ordre et les inciter à faire de fausses déclarations... L'affaire avait éclaté en 2015 et l'enquête avait permis de mettre à jour ces irrégularités.
Un arrêté ministériel avait été pris pour pour remettre les choses dans l'ordre et les inciter à faire de fausses déclarations... L'affaire avait éclaté en 2015 et l'enquête avait permis de mettre à jour ces irrégularités.
La justice donne raison aux urgentistes de Taravao
Aujourd'hui, le tribunal administratif a donné raison aux urgentistes, selon leur avocate, maître Marie Eftimie-Spitz, interrogée par Miri Tumatariri.
Me Marie Eftimi Spitz
Le tribunal administratif demande au Pays de supprimer cet arrêté litigieux dans un délai de 15 jours à partir d'hier.