Cela passe par un nettoyage des institutions, à commencer par les tribunaux et les prisons, comme l’a annoncé le ministre de la Justice malgache, Benjamin Alexis Rakotomandimby.
En effet, la justice est l’un des secteurs les plus touchés par la corruption dans la Grande île. C'est la raison pour laquelle le ministre a annoncé a ouvert un atelier d’évaluation et d’analyse. Ce n’est pas une première, ses prédécesseurs avaient également indiqué vouloir éradiquer la corruption, mais le chantier est énorme et il y a beaucoup à faire.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement semble déterminé puisqu’à Madagascar il existe désormais un bureau indépendant anticorruption (BIANCO), un comité de sauvegarde de l’intégrité (CSI) et un pôle anticorruption. Tous sont chargés de lutter contre la corruption dans le pays.