Un micro, une talk box et une voix pour mode d’expression. Le Pèlerin est une sorte de twalib, d’étudiant, d'un chercheur de mots et de rythmes. Originaire de Pamandzi, il s’inscrit dans la pure tradition du hip-hop, un héritier de la G-Funk, quand il rappe au micro, c’est avec le cœur, la sincérité, avec son âme et consciemment.
Mon rap c'est la vida locale, c'est la vie qu'on vit à Mayotte, c'est la vie qu'on mène c'est la vie qu'on a choisi. Je retranscris à travers mes textes mais surtout sur mes mélodies, en essayant de faire paraître les émotions que j'ai à l'instant T.
Le Pèlerin
Le cheminement artistique, rapologique du Pèlerin prend naissance en 2005, non pas au Queensbridge, pas plus à Compton, Brooklyn Zoo ou dans le square de la Demi-Lune qg de la Mafia K1 Fry, mais bel et bien dans l’auguste Place Congrès de Pamandzi. Master de cérémonie, Le Pèlerin est aussi beatmaker : un créateur de rythmes.
Ce que je recherche c'est de trouver un son pour le futur tout en puisant dans le passé, des sons assez modernes mais en cherchant des sonorités à l'ancienne, des grosses basses, des grosses synthés aiguës pour se retrouver dans les années 70-80 tout en se projetant dans les années 2030.
Le Pèlerin
Un apprentissage qui s’est poursuivit sur le front de mer de la "South Side" de Pamandzi, à la Digue, là où l’élite du rap de Petite-Terre s’est formée, s’est forgée sa réputation et sa crédibilité car en quête du flow, du fond et de la forme...à la recherche de la formule secrète.
Je cherche la prochaine formule. J'ai déjà proposé la formule 6-1=5 avec le Gang 615, j'ai proposé la formule 9-7=6+1-5, maintenant c'est la formule la vida locale.
Le Pèlerin
"Maman n’a pas élevé un imbécile" aime à chanter Le Pèlerin, ce rappeur mystérieux, conscient et iconoclaste surprend encore son public avec son deuxième album « La Vida Locale ».