La situation financière de l'OPT n'est pas au beau fixe c'est ce qui apparaît dans le rapport de la chambre territoriale des comptes.
Un constat peu encourageant vis à vis des projets stratégiques de l'établissement public.
Un constat peu encourageant vis à vis des projets stratégiques de l'établissement public.
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Le rapport de 106 pages rendu par la chambre territoriale des comptes a de quoi alerter l’Office des postes et télécommunications de Nouvelles Calédonie.
Sur la période 2008-2014, les charges d’exploitation sont plus importantes que la progression des recettes.
t surtout des charges de personnel en très forte augmentation, avec + 50%. En tout, les effectifs de l’OPT s’élèvent à 1220 personnes.
Côté gestion, la chambre territoriale des comptes relève, pêle-mêle, des incohérences et des erreurs de gestion : dans le recrutement de contractuels métropolitains pour l’encadrement, sans respecter la protection de l’emploi local avec, à la clé, des frais de voyage et de déménagement élevés. Des avantages en nature pas toujours justifiés et en forte augmentation. Le versement d’indemnités compensatrices de congés payés. Une connaissance incomplète, par l’office, de son patrimoine immobilier, ce qui amène là encore des charges qui pourraient être diminuées, voire supprimées.
La chambre territoriale des comptes recommande donc à l’OPT d’adopter une gestion plus cohérente de ses ressources humaines et de ses achats et locations, si possible par le biais de l’adoption d’un schéma directeur. Une gestion plus cohérente aussi des ses filiales, CITIUS, qui gère les télécommunications internationales, et OFFRATEL.
L’OPT a mis en place un plan stratégique 2013-2017, dont la mise en œuvre va nécessiter 40 milliards d’investissements, entièrement financés sur fonds propres. Avec deux fleurons : la création d’une banque postale, maintenue malgré un contexte de crise financière mondiale. Et le raccordement de tous les foyers calédoniens à la fibre optique pour la téléphonie et l’accès à l’internet fixe, un « progrès technologique majeur », estime la CTC. Sans compter la résorption des dernières zones blanches, à savoir les zones qui ne sont pas encore couvertes par le réseau mobile…
Mais, annonce dans le même temps la chambre territoriale des comptes, la situation financière de l’OPT est, je cite « manifestement en cours de dégradation ». Sa capacité d’autofinancement est en stagnation depuis plusieurs années, mais, précise encore la CTC, elle pourrait pour la première fois, diminuer.
De quoi peut-être, remettre en question la récente décision du gouvernement, de ponctionner 2 milliards sur le fonds de roulement de l’OPT, au prétexte que celui-ci était abondé largement au-delà des miniums préconisés.
Sur la période 2008-2014, les charges d’exploitation sont plus importantes que la progression des recettes.
t surtout des charges de personnel en très forte augmentation, avec + 50%. En tout, les effectifs de l’OPT s’élèvent à 1220 personnes.
Cet effet ciseau entraîne une baisse de 25% du résultat d’exploitation.
Le chiffre d’affaires de l’office est étroitement lié aux résultats de la téléphonie mobile, relève la CTC. Entre 2008 et 2014, l’augmentation de ce produit à hauteur de 45%, liée à celle de l’internet-ADSL, a compensé la baisse de 25% du chiffre d’affaires de la téléphonie fixe. Le chiffre d’affaires du courrier reste stable à +1%.Côté gestion, la chambre territoriale des comptes relève, pêle-mêle, des incohérences et des erreurs de gestion : dans le recrutement de contractuels métropolitains pour l’encadrement, sans respecter la protection de l’emploi local avec, à la clé, des frais de voyage et de déménagement élevés. Des avantages en nature pas toujours justifiés et en forte augmentation. Le versement d’indemnités compensatrices de congés payés. Une connaissance incomplète, par l’office, de son patrimoine immobilier, ce qui amène là encore des charges qui pourraient être diminuées, voire supprimées.
La chambre territoriale des comptes recommande donc à l’OPT d’adopter une gestion plus cohérente de ses ressources humaines et de ses achats et locations, si possible par le biais de l’adoption d’un schéma directeur. Une gestion plus cohérente aussi des ses filiales, CITIUS, qui gère les télécommunications internationales, et OFFRATEL.
L’OPT a mis en place un plan stratégique 2013-2017, dont la mise en œuvre va nécessiter 40 milliards d’investissements, entièrement financés sur fonds propres. Avec deux fleurons : la création d’une banque postale, maintenue malgré un contexte de crise financière mondiale. Et le raccordement de tous les foyers calédoniens à la fibre optique pour la téléphonie et l’accès à l’internet fixe, un « progrès technologique majeur », estime la CTC. Sans compter la résorption des dernières zones blanches, à savoir les zones qui ne sont pas encore couvertes par le réseau mobile…
Mais, annonce dans le même temps la chambre territoriale des comptes, la situation financière de l’OPT est, je cite « manifestement en cours de dégradation ». Sa capacité d’autofinancement est en stagnation depuis plusieurs années, mais, précise encore la CTC, elle pourrait pour la première fois, diminuer.
De quoi peut-être, remettre en question la récente décision du gouvernement, de ponctionner 2 milliards sur le fonds de roulement de l’OPT, au prétexte que celui-ci était abondé largement au-delà des miniums préconisés.