Législatives 2024 : la Guadeloupe dit non au Rassemblement National

Rody Tolassy, en train de voter pour le 2nd tour des législatives - 06/07/2024.
Les deux candidats du rassemblement national qualifiés pour le second tour des élections législatives, ce samedi 6 juillet 2024, dans les 2ème et 3ème circonscriptions de la Guadeloupe, ont échoué. Pour autant, Rody Tolassy, secrétaire départemental du parti dresse un bilan positif de ce scrutin. L’extrême Droite gagne en popularité dans l’archipel, au regard du cumul de voix qui ne cesse d’augmenter.

Du jamais vu en Guadeloupe, le Rassemblement national (RN) a été présent au second tour des élections dans deux des quatre circonscriptions. Dans ce contexte, les appels à faire barrage au parti d'extrême droite ont été entendus. Même dans leurs fiefs respectifs, à Sainte-Rose et à Saint-François, les deux candidats ont été largement battus.

Pour autant, la percée du RN se fait de plus en plus ressentir dans le paysage politique local.

Malgré sa défaite à l'élection législative, Rody Tolassy, candidat dans la 3ème circonscription, ne voit pas cela sous un aspect négatif. Pour lui qui a été récemment élu député européen, "le combat est loin d'être terminé".

Rody Tolassy, candidat RN perdant au second tour des élections législatives 2024 de la troisième circonscription.


Certes, explique Rody Tolassy, le RN a "perdu du temps", en faisant confiance à Maxette Pirbakas, élue députée européenne en 2019 sous la bannière du Rassemblement national et qui en 2022, s'est ralliée au parti "Reconquête !" d'Eric Zemmour. Le secrétaire départemental du RN annonce avoir d'autres personnalités à présenter aux Guadeloupéens.  

Les électeurs de la deuxième circonscription ont d'ailleurs pu faire plus ample connaissance avec Laurent Petit, mis au-devant de la scène pour ce scrutin. L'homme politique entend se remettre au travail dès la semaine prochaine.

Laurent Petit, candidat RN perdant au second tour des élections législatives 2024 de la deuxième circonscription.

Selon les deux candidats du Rassemblement National, les résultats du parti, à l'échelle nationale, ont contribué à "la chute du Macronisme".