Législatives, climat et moralisation de la vie politique : Joël Kasarhérou, président de Construire autrement, invité de la matinale

Joël Kasarhérou, président de Construire autrement
Joël Kasarhérou, le président du mouvement Construire autrement, était l’invité de la matinale radio du mardi 26 avril. Au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, le créateur du parti s’est arrêté sur les deux axes principaux du projet proposé pour le mois de juin.

Le président est élu et désormais, la tâche est lourde, affirme Joël Kasarhérou. En cause, les enjeux géostratégiques et leurs conséquences sur le quotidien des Français et notamment des Calédoniens. Inflation, pouvoir d’achat à la baisse, pauvreté… les défis sont considérables et Construire autrement veut s’investir pour apporter des solutions.

S’engager pour le futur

“Cette pauvreté fait partie d’un cadre beaucoup plus général“, note Joël Kasarhérou, cadre économique, cadre environnemental… L’engagement du jeune mouvement, autour d’un programme baptisé Agir pour l’Avenir, se fonde sur le service aux Calédoniens, explique-t-il. “Tous les enjeux que l’on va servir dans cette campagne sont les enjeux du futur mais aussi du présent. Des enjeux à court, moyen et long termes. Aujourd’hui, l’enjeu, c’est l’inflation, le pouvoir, d’achat, la vie chère.“

Urgence climatique

Sur la base du dernier – et alarmant – rapport du groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Construire autrement bâtit son projet notamment sur le fait d'agir "plus vite, plus fort, plus loin" (comme le dit le slogan du mouvement) face à l’urgence climatique absolue. Objectif : la neutralité carbone nette en 2033 pour la Nouvelle-Calédonie. “C’est possible mais il faut de la volonté et de l’argent, affirme Joël Kasarhérou. Il fait avoir pour nous, un plan d’action pour essayer de « dérisquer » les conséquences qu’il y aura sur notre quotidien.“

Moralisation de la vie politique

Le deuxième thème porte sur l'exemplarité de l'engagement. “Entre corruption, connivence et arrangements entre amis ou familiaux, on part de loin et l’on n’a plus confiance. Or la démocratie est bâtie sur la confiance, on donne mandat à quelqu’un pour qu’il agisse pour le bien public et aujourd’hui ce n’est pas le cas !“ D’où la volonté de proposer une charte alignant des engagements de bon sens : de la transparence, du dialogue et le rejet du favoritisme notamment. Le premier pas vers cette moralisation ? S’engager personnellement et signer une charte morale.

Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.