La filière Canne-Sucre-Rhum se mobilise pour répondre aux critiques récentes sur ses pratiques et son impact économique.
Lors d'une conférence de presse, ses représentants ont souligné leur contribution significative à l'économie locale, malgré les controverses autour des monocultures et des subventions européennes.
Le débat sur le Posei
Au cœur des préoccupations : le Programme d'Options Spécifiques à l'Eloignement et à l'Insularité (Posei), qui est devenu un point de discorde majeur.
La dotation est de 4,2% de l'enveloppe du Posei pour la Martinique, alors même que la canne représente 19% de la surface agricole utile. Cela représente 5,3 millions d'euros.
Les acteurs de la filière défendent ardemment leur part de cette aide européenne, tout en exprimant des réserves sur une éventuelle gestion locale par la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) particulièrement sur la durée de traitement des dossiers de financement.
Appel à l'unité et à la reconnaissance
Les représentants de la filière mettent en garde contre la division entre les différentes productions agricoles locales. Ils plaident pour une solidarité accrue afin de promouvoir ensemble le développement agricole de la Martinique, tout en revendiquant leur rôle important dans la création d'emplois et de valeur ajoutée sur l'île.