Boulouparis : dans les coulisses de "Loubrou", un court-métrage qui mêle loup-garou et bagne calédonien

L'équipe de tournage a attendu la fin du confinement pour s'installer à Boulouparis. Avec toute l'impatience d'une petite équipe soudée et presque familiale, ils s'attaquent à la quête identitaire d'une jeune femme entre les siècles.

Dans la commune de Boulouparis, sur la véranda d'une vieille maison, tout un aréopage de techniciens, de caméras et d'acteurs prennent leurs marques. Un mois de confinement ne les a pas découragés et pour cause. "On n'est même pas sûrs de pouvoir faire d'autres films cette année, donc là, on met toute notre énergie sur le film de Jimmy Janet, le réalisateur", souligne Elise Dutheil première assistante réalisatrice.

Le court-métrage s'appelle Loubrou, un scénario atypique sur la quête identitaire d'une jeune femme aux XXe et XXIe siècles avec des références aux années 1880.

Une adaptation d'une nouvelle écrite sur un blog

Loubrou, ça veut dire Loup-Garou dans un patois berrichon. "A la base, c'était une nouvelle que j'avais écrite sur un blog, confie Jimmy Janet, le réalisateur. Je l'ai transformé pour que ça devienne un scénario et c'est devenu une histoire de loup-garou, liée au bagne en Calédonie".

Petit budget, petit casting, seulement cinq comédiens dont une petite fille de 9 ans, Noémie Moindou, débutante mais débrouillarde.

J'apprends comment faire un film, cela me donne l'expérience si, plus tard, je veux devenir actrice ou comédienne ! Ça me plaît !

Noémie Moindou

Autre comédien plus confirmé, le comique Astro, connu pour ses animations, joue lui le rôle d'un guide spirituel. Après avoir interprété différents rôles, majoritairement des comédies, il tente ici une nouvelle expérience. "C'est un nouveau challenge, c'est bien de sortir de sa zone de confort, sourit-il. J'entre dans un nouveau personnage..."

Ils ont 8 jours pour tout boucler. Sortie prévue en juillet. Le réalisateur prévoit de le présenter au prochain festival de La Foa.

Retrouvez le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu