Feu vert pour le CAE, le contrat d’accès à l’emploi. Cette promesse de campagne de Gaston Flosse fut contrecarrée par un recours de l’UPLD, mais le Conseil d’Etat a tranché, et le dispositif devrait bénéficier à plusieurs milliers de chômeurs.
Le Conseil d’Etat a fini par rejeter le recours de l’UPLD contre la loi du Pays instaurant le Contrat d’accès à l’emploi et le contrat de soutien à l’emploi. A la suite de cette décision, le Président du pays, en présence des ministres de la Solidarité, du Logement, et de l’Education, a signé ce mardi, l’arrêté rendant exécutoire ce dispositif.
Une enveloppe d'1 milliard 500 millions de francs a été débloquée pour le financement. Ce dispositif permettra à des personnes dans le besoin de suivre des stages rémunérés jusqu’à 100.000 francs par mois. 4000 à 5000 demandeurs d'emplois de 18 à 60 ans pourraient bénéficier de ce dispositif cette année.
Les demandeurs peuvent constituer leur dossier CAE auprès du SEFI, ils doivent avoir fait l’objet d’un licenciement pour un motif économique ou être sans emploi depuis au moins de 2 mois et être inscrit au régime de solidarité de la Polynésie française. Le CAE sera accordé en priorité aux personnes sans qualification et sans expérience.
Les organismes d’accueil peuvent être soit des entreprises, des coopératives, des associations à but non lucratif intervenant dans le domaine de l’artisanat, de l’agriculture, de la pêche, de la perliculture, du sport, de l’environnement ou de la culture, mais aussi des communes, des communautés de communes, des syndicats de communes, ainsi que des services et établissements publics de la Polynésie française.
Manolita Ly, la ministre de la Solidarité, est interrogée par Noella Tau :
Le gouvernement précise qu’« il s’agit d’une mesure transitoire, en attendant que tous les effets de la relance économique se fassent pleinement ressentir dans les mois à venir. »
Une enveloppe d'1 milliard 500 millions de francs a été débloquée pour le financement. Ce dispositif permettra à des personnes dans le besoin de suivre des stages rémunérés jusqu’à 100.000 francs par mois. 4000 à 5000 demandeurs d'emplois de 18 à 60 ans pourraient bénéficier de ce dispositif cette année.
Les demandeurs peuvent constituer leur dossier CAE auprès du SEFI, ils doivent avoir fait l’objet d’un licenciement pour un motif économique ou être sans emploi depuis au moins de 2 mois et être inscrit au régime de solidarité de la Polynésie française. Le CAE sera accordé en priorité aux personnes sans qualification et sans expérience.
Les organismes d’accueil peuvent être soit des entreprises, des coopératives, des associations à but non lucratif intervenant dans le domaine de l’artisanat, de l’agriculture, de la pêche, de la perliculture, du sport, de l’environnement ou de la culture, mais aussi des communes, des communautés de communes, des syndicats de communes, ainsi que des services et établissements publics de la Polynésie française.
Manolita Ly, la ministre de la Solidarité, est interrogée par Noella Tau :
CAE Manolita Ly