En tout, 33 conteneurs ont été acheminés au Canada pour être recyclés. L'archipel est considéré comme le meilleur élève français en matière de tri. Le dernier comptage : 447 tonnes. C'est un chiffre un peu moins élevé que l'année précédente.
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Un léger relâchement depuis 2 ans
Depuis plusieurs années, les déchets sont le cheval de bataille des municipalités. En mai 2021, un nouveau camion dédié au ramassage des ordures ménagères prenait son service.
Plus sécuritaire pour les agents, il est aussi plus compact. Depuis la mise en place du tri sélectif et l’installation des bornes d’apport volontaire dans la ville de Saint-Pierre, le volume de déchets résiduels collectés a été divisé par trois.
Instauré en 2016, la quantité d’ordures ménagères déposée en décharge est passé de 1500 tonnes à 450 tonnes. En 6 ans, le volume a donc été divisé par 3. Cependant, sur le terrain, les agents municipaux ont remarqué un léger relâchement. Selon eux, il faut continuer d'améliorer le geste de tri.
Les collègues des camions poubelle ils voient que les sacs à poubelle commencent à être plus lourds, ça veut dire, pas de tri.
Bruno Perrin, Agent chargé du tri à la mairie de Saint-Pierre
Pédagogie et information sont au programme en 2023
Les usagés ont à leur disposition 30 conteneurs pour les emballages recyclables répartis sur l'île. Matériaux électroniques, papier, carton, aluminium, plastique, acier, tous ces déchets sont envoyés vers le Canada pour être recyclés. Les piles (4 tonnes) sont envoyées en métropole par bateau militaire. Le dernier conteneur a quitté l'archipel à la mi-décembre.
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La ville de Saint-Pierre va rappeler les gestes de tri.
Thierry Hamel, Chargé de communication à la ville de Saint-Pierre
Chaque année, la mairie de Saint-Pierre accueille 6000 tonnes de déchets non triés, industriels ou d'entreprises. Ce qui va au-delà de ses compétences. Sur le site de la décharge municipale, le brûlage est à l'heure actuelle le seul moyen pour le désengorger. Son arrêt reste la priorité de la ville de Saint-Pierre. En novembre dernier une étude de caractérisation des combustibles solides de récupération était évoquée. Elle sera menée au printemps 2023. Son but : estimer la pertinence de la mise en place d'un incinérateur ou d'un autre procédé d'élimination des déchets.
Reportage Martine Briand et Jérôme Anger :
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