Des intellectuels de Martinique, de la Caraïbe et des représentants de mouvement de gauche appellent à manifester ce soir à Fort de France, contre les mesures racistes prises en République Dominicaine
Le 23 septembre dernier, les autorités constitutionnelles de la République Dominicaine ont décidé que les personnes dont les parents sont d’origine étrangère n’auront pas la nationalité dominicaine si elles sont nées après 1929. Une mesure qui vise essentiellement près de 400 000 dominicains d'origine haïtienne.
"On n’avait encore jamais vu des autorités de pays dits démocratiques décréter une telle entorse au "droit du sol" (Jus soli) en remontant avec un tel cynisme la rétroactivité d’une législation", soutient l'avocat martiniquais Max Bellemare.
"Que cette nouvelle et récurrente remontée du racisme anti-haïtien, soit significative de l’exacerbation de la crise, elle témoigne aussi et gravement de l’ampleur des idées racistes et du poids des idées de l’extrême droite partout dans le monde, chez nous et à notre porte dans la Caraïbe", poursuit l'historien martiniquais Gilbert Pago.
Mercredi soir au palais de la mutualité à Fort de France, des intellectuels de Martinique et de la Caraïbe appellent les martiniquais à manifester leur indignation afin de peser sur les instances internationales. L'OEA, l'OECS, le CARICOM, s'inquiètent de cette situation et certaines initiatives sont menées pour contraindre les autorités de la République dominicaine au retrait de cette mesure raciste.
"On n’avait encore jamais vu des autorités de pays dits démocratiques décréter une telle entorse au "droit du sol" (Jus soli) en remontant avec un tel cynisme la rétroactivité d’une législation", soutient l'avocat martiniquais Max Bellemare.
"Que cette nouvelle et récurrente remontée du racisme anti-haïtien, soit significative de l’exacerbation de la crise, elle témoigne aussi et gravement de l’ampleur des idées racistes et du poids des idées de l’extrême droite partout dans le monde, chez nous et à notre porte dans la Caraïbe", poursuit l'historien martiniquais Gilbert Pago.
Mercredi soir au palais de la mutualité à Fort de France, des intellectuels de Martinique et de la Caraïbe appellent les martiniquais à manifester leur indignation afin de peser sur les instances internationales. L'OEA, l'OECS, le CARICOM, s'inquiètent de cette situation et certaines initiatives sont menées pour contraindre les autorités de la République dominicaine au retrait de cette mesure raciste.
"Que toutes les collectivités (Conseils régional, général, les communautés de communes, les 34 communes), les parlementaires rédigent des motions de protestation. Cette affaire concerne toutes les Martiniquaises, tous les Martiniquais", déclarent les organisateurs de la manifestation.
Mercredi 13 novembre à 18h00 -salle de la mutualité à Fort de France Les associations ADHM, AKPA, ASSOKA, NOTRE HISTOIRE CARAÏBE et des organisations démocratiques martiniquaises invitent à un meeting de protestation contre le racisme dans la Caraïbe.
Des personnalités apportent leur soutien : L'artiste Ymelda, l'avocat Max BELLEMARE, l'historien Gilbert PAGO, l'universitaire haïtienne Sabine MANIGAT,le docteur Juan Mizo-YAN dominicain d'ascendance haïtienne.