Chikungunya : indicateurs à la baisse mais l'épidémie est toujours présente

Près de quarante neuf mille martiniquais ont contracté le virus du chikungunya. Le nombre estimé de cas évocateurs est cependant en légère baisse selon les derniers chiffres de l'Agence Régionale de Santé. 
Marisol Touraine,  ministre des Affaires sociales et de la Santé, en visite aux antilles, annonce des mesures pour accompagner les malades atteints par le virus :
Chikungunya : les mesures annoncées par la... by martinique1ereLa médiatisation de la visite de Marisol Touraine, dans le cadre de l'épidémie de Chicungunya aura t-elle un impact sur la saison touristique aux antilles?
Chikungunya : quel impact sur le tourisme by martinique1ere
Près de 49 mille martiniquais ont contracté la maladie depuis le début de l’épidémie, en décembre 2013. Ils sont exactement 48 mille 940. Cette épidémie a causé la mort de 13 personnes dans l’île. Ces décès ont été indirectement causés par le chikungunya, parmi les patients hospitalisés selon l’agence régionale de santé.

Les enfants, les tout-petits, sont encore emmenés en nombre en consultation aux urgences, à la maison de la femme, de la mère et de l’enfant à Fort de France. Cependant, sur les deux premières semaines de juillet, le nombre de cas diagnostiqués est en légère diminution. On en a recensé respectivement 2710 et 2740 cas. C’est moins que le nombre relevé au cours des quatre semaines du mois dernier.

Cette tendance, est confirmée aussi par les visites à domicile effectuées par les  praticiens de SOS médecins sur la même période. Il faut cependant patienter pour voir si cette tendance se confirme. L’hivernage n’est pas encore entré dans une phase très active, il faut donc attendre de voir si les pluies vont être abondantes et si le moustique vecteur du chikungunya va rencontrer des conditions qui vont lui permettre de proliférer.

La maladie est très présente en ce moment dans le nord et le sud : Sainte-Marie, le Robert et Trinité, dans le nord, Rivière-Pilote et le Marin dans le sud, enregistrent sur la même période, c'est-à-dire au cours des quatre dernières semaines, un nombre plus élevé de cas que la moyenne départementale.