Une soixantaine de suppression de postes à France-Antilles

Le siège du journal France-Antilles à Fort de France
Près de 70 emplois sur 200, vont être supprimés au quotidien France-Antilles, d'ici à la fin 2014. Tous les services sont concernés : administration, technique et rédaction. Le journal est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Fort-de-France, depuis le 30 septembre.
Après séances de travail entre salariés, réunions du comité d'entreprise et échanges avec l'administrateur judiciaire, près de 70 emplois sur 200 vont être supprimés au sein du quotidien France-Antilles. Tous les services sont concernés : l'imprimerie, l'administration, la rédaction (6 postes). L'objectif de la direction est de réduire les charges de l'entreprise. Une prime supplémentaire sera accordée aux salariés qui acceptent un départ volontaire. 
Le 30 septembre dernier, le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France a prononcé la mise en redressement judiciaire du quotidien France-Antilles Martinique assortie d'une période d'observation de six mois. 

À l'issue de l'audience du tribunal de commerce, Stéphane César, directeur général Antilles-Guyane, a indiqué que la demande de placement en redressement judiciaire avait été faite pour protéger l'entreprise face à ses difficultés financières.

Selon lui, il s'agit là d'un "acte de gestion significatif qui intervient dans un processus de restructuration de notre société". Pour la direction du quotidien France-Antilles, l'objectif est clairement de tout faire pour pérenniser l'entreprise face aux évolutions technologiques, numériques et aux nouveaux modes de consommation des journaux.

La direction s'est montrée très discrète sur le montant des dettes du quotidien qui pourrait osciller entre 1 et 4 millions d'euros. Les suppressions qui s'annoncent, n'auraient pas de répercussions sur les publications (journal, web...) en cours.