Frédérique Fanon-Alexandre, ancienne directrice générale des services du conseil général, vient de remporter une cinquième victoire judiciaire contre l'institution qui l'avait licenciée. Après le conseil d'État, la cour des comptes donne raison à Madame Fanon-Alexandre.
La chambre régionale des comptes avait déclaré, Frédérique Fanon-Alexandre gestionnaire de fait et demandé le remboursement des salaires de l’agent mis à disposition en raison de ses fonctions. Licenciée en 2011, par la nouvelle majorité du conseil général, pour faute grave, il lui était reproché d'avoir utilisé chez elle le personnel de la collectivité. Le tribunal confirme que ces dispositions faisaient partie de son contrat.
Après le conseil d'état, c'est la cour des comptes, qui vient de réhabiliter l'ancienne directrice du conseil général. Usée par un climat d'hostilité, elle a décidé de rompre toute collaboration avec la collectivité en signant une rupture conventionnelle de fin d’activité. Voici son communiqué de presse.
Frédérique Fanon Alexandre fut pendant 5 ans, directrice de cabinet de Claude Lise, président du conseil général.
Elle est nommée Directrice Générale des Services Départementaux en juin 1997, elle est alors l’une des quatre femmes nommées à un tel poste en France.
En 1999, l'état la distingue, elle est faite Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
En 2008, "elle connaît les affres d’une garde à vue humiliante" disait à l'époque Claude Lise.
Frédérique Fanon Alexandre est poursuivie pour gestion de fait par la Chambre Régionale des Comptes et par la Cour des Comptes, puis poursuivie au pénal par le Procureur de la République pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt. La justice reproche à Frédérique Fanon-Alexandre d'avoir utilisé les services d'un agent du Département à des fins personnelles.
En juillet 2011, elle est licenciée par le conseil général pour faute grave.
Le conseil d'état et la cour des comptes l'ont réhabilité.
"Les deux plus hautes instances judiciaires de la République m’ont rendu mon honorabilité et consacré mon honnêteté et ma probité".
Frédérique Fanon-Alexandre
Après le conseil d'état, c'est la cour des comptes, qui vient de réhabiliter l'ancienne directrice du conseil général. Usée par un climat d'hostilité, elle a décidé de rompre toute collaboration avec la collectivité en signant une rupture conventionnelle de fin d’activité. Voici son communiqué de presse.
L'affaire Fanon-Alexandre, cristallise les tensions entre les anciens et les actuels militants du Parti Progressiste Martiniquais après la scission (2006) au sein du parti fondé notamment par Aimé Césaire.
Frédérique Fanon Alexandre fut pendant 5 ans, directrice de cabinet de Claude Lise, président du conseil général.
Elle est nommée Directrice Générale des Services Départementaux en juin 1997, elle est alors l’une des quatre femmes nommées à un tel poste en France.
En 1999, l'état la distingue, elle est faite Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
En 2008, "elle connaît les affres d’une garde à vue humiliante" disait à l'époque Claude Lise.
Frédérique Fanon Alexandre est poursuivie pour gestion de fait par la Chambre Régionale des Comptes et par la Cour des Comptes, puis poursuivie au pénal par le Procureur de la République pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt. La justice reproche à Frédérique Fanon-Alexandre d'avoir utilisé les services d'un agent du Département à des fins personnelles.
En juillet 2011, elle est licenciée par le conseil général pour faute grave.
Le conseil d'état et la cour des comptes l'ont réhabilité.