À quelques semaines des élections territoriales, les partis politiques ne sont pas les seuls à se préparer à l'échéance. Les municipalités aussi se forment pour organiser, dans les meilleures conditions possibles, les scrutins des 6 et 13 décembre 2015.
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À quelques semaines des élections territoriales (6 et 13 décembre 2013), les directeurs généraux des services, les responsables et les agents des services élections des trente-quatre communes de la Martinique ont participé ce jeudi (29 octobre) à une formation sur les règles à observer pour le scrutin se déroule sans accro.
"On est revenu sur la gestion des bulletins blancs, ou encore les procès-verbaux qui sont signés mais qui ne comportent pas les éléments indispensables", raconte Arlette Pujar, la directrice du Centre National de la Fonction Publique Territoriale. "On a parlé de l'emplacement des affiches électorales. On a fait un rappel sur tout ce qui concerne les procurations, les bureaux de vote, les opérations de dépouillement."
Pendant cette formation, la relation entre les élus et les agents des services municipaux a également été abordée. "Les fonctionnaires ont une grande difficulté à se faire comprendre par les élus", observe Thierry Claveau, chargé de mission à la ville du Saint-Esprit qui a assuré une partie de la formation. "Les élus croient qu'ils connaissent tout. Ils n'acceptent pas que les fonctionnaires puissent leur dire ce qu'il faut faire".
"On est revenu sur la gestion des bulletins blancs, ou encore les procès-verbaux qui sont signés mais qui ne comportent pas les éléments indispensables", raconte Arlette Pujar, la directrice du Centre National de la Fonction Publique Territoriale. "On a parlé de l'emplacement des affiches électorales. On a fait un rappel sur tout ce qui concerne les procurations, les bureaux de vote, les opérations de dépouillement."
Rassurer les agents administratifs
Cette piqûre de rappel était nécessaire pour les agents administratifs. Ils ont pu exprimer leurs inquiétudes notamment face au mode de scrutin et surtout à la répartition des sièges. "Elle nous a dit que les calculs se faisaient directement en préfecture", explique, rassurée, Fatia Jean-Baptiste, responsable du service élection de la ville de Schoelcher. "On n'aura pas plus de travail technique à faire à notre niveau".Pendant cette formation, la relation entre les élus et les agents des services municipaux a également été abordée. "Les fonctionnaires ont une grande difficulté à se faire comprendre par les élus", observe Thierry Claveau, chargé de mission à la ville du Saint-Esprit qui a assuré une partie de la formation. "Les élus croient qu'ils connaissent tout. Ils n'acceptent pas que les fonctionnaires puissent leur dire ce qu'il faut faire".