98% des baignades en Martinique sont conformes aux exigences de qualité fixées par l’Europe

Plage des salines (Sainte-Anne, en Martinique)
La Martinique maintient une qualité des eaux de baignades conformes aux exigences européennes à 98%, indique l'Agence Régionale de Santé Martinique, dans ces derniers relevés.
62 zones de baignade (mer et rivière), réparties sur 20 communes on été contrôlées entre 2018 et 2019. Le Laboratoire Territorial d’Analyses a effectué 1648 prélèvements (1554 en mer sur 59 sites et 94 prélèvements en rivière sur 3 sites.

"Aujourd’hui 98  % des baignades en Martinique sont conformes aux exigences européennes de qualité (qualité excellente, bonne, suffisante)", se félicite l'Agence Régionale de Santé (ARS).
 

Le classement


43 baignades sont d’excellente qualité (69%)                        
15 baignades sont de bonne qualité (24%)
3 baignades sont de qualité suffisante (5%)
1 baignade est de qualité insuffisante ( 2%).
2 baignades améliorent leur classement à l'Anse Mabouya (Sainte-Luce) et à la rivière de Cœur Bouliki (Saint-Joseph).

55 baignades demeurent inchangées et 5 baissent légèrement dans le classement "en gardant toutefois une eau de qualité", précise l'ARS (Anse Noire aux Anses d'Arlet, Carbet Sud, Vétiver à Case-Pilote, La Brèche à Trinité et Amont du Stade de Grand-Rivière).
 

Un travail collectif pour le contrôle sanitaire régulier de nos eaux


32 interdictions temporaires de baignade ont été prononcées par arrêté municipal entre 2018-2019. Ces interdictions, en augmentation, ont concerné le Carbet, Fort de France, Sainte-Anne, Schœlcher, Trinité, Trois Ilets, et Vauclin.

Quelques sites bien fréquentés restent vulnérables à des pollutions par des eaux usées (Pointe Faula au Vauclin, Anse Caritan à Sainte Anne, Amont du Stade à Grand’Rivière et Madiana à Schœlcher). Afin d'y faire face, l’ARS Martinique, les communes, les collectivités, et les différents acteurs de l’eau travaillent ensemble pour améliorer la maîtrise des causes de pollution. 

L'Agence note cependant que "l’information du public par affichage en mairie, sur les sites de baignade ou par tout autre moyen utile doit être améliorée".