Agriculture Outre-mer : le budget du Poséï est maintenu au même niveau pour deux ans encore

Parlement européen
L’aide européenne pour l'agriculture d'Outre-mer, du Programme d’Options Spécifiques à l’Éloignement et l’Insularité (Poséï), ne va pas diminuer. Confirmation de la députée européenne Maxette Pirbakas, membre des commissions agriculture, pêche et régions ultrapériphériques.
"Victoire pour les agriculteurs ultramarins" se réjouie la députée européenne de Guadeloupe dans un communiqué publié le 1er décembre 2020, après une réunion (le 27 novembre 2020) à Bruxelles, sur l’avenir du Poséï.
 

La Commission européenne menaçait de baisser de 4% le budget du Poséï, ce qui revenait à une perte nette de 10,8 millions d’euros par an pour la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Guyane et Mayotte.

En tant que députée européenne des Outre-mer, agricultrice de profession, chargée du dossier Poséï pour mon groupe (Identité et Démocratie), j’ai rassemblé d’autres députés européens d’autres nationalités avec mon groupe, pour soutenir le maintien de cette aide.

(Maxette Pirbakas)


L’élue du RN (Rassemblement National) confirme donc que "le Poséi serait maintenu par un cofinancement de l’Union Européenne et des États membres, afin d’assurer la continuité du budget pour les 2 prochaines années".
 

"Des milliers d’emplois directs et indirects"

Maxette Pirbakas

C’est une victoire pour l’agriculture ultramarine, pour les milliers d’emplois directs et indirects qui en dépendent, ainsi que l’ensemble des filières qui travaillent avec l’agriculture.

(Maxette Pirbakas)


Cette décision visant à maintenir le niveau d’aide du Poséï, devrait être mise au vote lors de la future plénière du Parlement Européen, dans la semaine du 14 Décembre prochain selon la députée.

Cette enveloppe dédiée au soutien de la banane, de la canne, de la filière sucre/rhum ainsi qu’à la diversification végétale et à l’alimentation animale, s’élève à 280 millions d’euros pour les professionnels ultramarins.
 

Ce que je crains, c’est une nouvelle mise en cause de cette aide au bout des deux ans qui viennent, alors que cette enveloppe est fondamentale pour l’avenir du secteur agricole dans nos territoires, mais avec mes collègues des commissions, nous resterons vigilants.

(Maxette Pirbakas)