À 24 ans, Alexis Marie-Luce participe depuis un mois aux Championnats de France supermotard Prestige S1. Mais il est à la recherche de sponsors pour financer sa saison.
Il y a ceux qui gagnent des millions : Parker, Federer ou Messi ont des sponsors à foison. Et il y a les autres, les sportifs un peu plus anonymes, un peu plus amateurs qui doivent chercher de l'argent. Certains se tournent vers le financement participatif pour payer leur préparation aux Jeux Olympiques de Rio. Alexis Marie-Luce s'est également essayé au crowdfunding. Mais il ne néglige pas non plus le sponsoring traditionnel. Il s'oriente vers les entreprises et les collectivités publiques. Le jeune pilote moto de 24 ans s'est lancé dans la recherche de partenaires pour sponsoriser sa saison.
Depuis le mois d'avril, il participe au Championnat de France supermotard Prestige S1. Huit manches sont programmées jusqu'en septembre. Il lui faut 35 000 euros pour valider son intégration dans le team Blot. Cette somme comprend la moto, les équipements ou encore l'assistance. Mais au total, une saison aux Championnats de France coûte environ 150 000 euros. Outre l'engin, le transport et l'hébergement reviennent chers. "Je fais l'aller-retour après chaque course. Ça fait pas mal de finances", reconnaît-il. En l'espace de trois semaines, le Martiniquais devra se rendre deux fois en France. Ce jeudi (26 mai), Alexis Marie-Luce s'envole pour la Bretagne pour la troisième course du championnat. Puis en Auvergne, pour la quatrième manche, dix jours après. "On est obligé de sortir un peu de sa poche pour combler ses besoins".
Alexis Marie-Luce mise sur sa notoriété. "J'ai déjà montré que je pouvais monter la Martinique au top niveau", assure-t-il. "Les différents partenaires ont tout à gagner". Il espère aussi que son palmarès attire : Champion de France en 125 cc en 2006, Champion de France en 250 cc en 2009, Champion des États-Unis en 450 cc en 2012...
Pour ce Championnat de France supermotard Prestige S1, l'objectif d'Alexis Marie-Luce est le top 5. Pour le moment, après deux courses, il est huitième.
Depuis le mois d'avril, il participe au Championnat de France supermotard Prestige S1. Huit manches sont programmées jusqu'en septembre. Il lui faut 35 000 euros pour valider son intégration dans le team Blot. Cette somme comprend la moto, les équipements ou encore l'assistance. Mais au total, une saison aux Championnats de France coûte environ 150 000 euros. Outre l'engin, le transport et l'hébergement reviennent chers. "Je fais l'aller-retour après chaque course. Ça fait pas mal de finances", reconnaît-il. En l'espace de trois semaines, le Martiniquais devra se rendre deux fois en France. Ce jeudi (26 mai), Alexis Marie-Luce s'envole pour la Bretagne pour la troisième course du championnat. Puis en Auvergne, pour la quatrième manche, dix jours après. "On est obligé de sortir un peu de sa poche pour combler ses besoins".
Fini le bricolage
Comment se faisait la recherche de sponsors les années précédentes ? "Le bouche à l'oreille, le copain de celui-ci... [...] On venait directement vers moi. Mais il y a pas mal de partenaires qui disent "ok". et au final, il n'y a rien derrière. Je me retrouvais à financer mes saisons tout seul", explique-t-il. Cette année, fini le bricolage. Alexis Marie-Luce a engagé un agent qui doit gérer toute cette partie financière. Ils ont monté un dossier de présentation avec des packs définis : bronze, silver, gold, platinum. Les prestations varient selon ce qui est choisi.Alexis Marie-Luce mise sur sa notoriété. "J'ai déjà montré que je pouvais monter la Martinique au top niveau", assure-t-il. "Les différents partenaires ont tout à gagner". Il espère aussi que son palmarès attire : Champion de France en 125 cc en 2006, Champion de France en 250 cc en 2009, Champion des États-Unis en 450 cc en 2012...
Le quotidien d'un semi-professionnel
En attendant, il y a le quotidien et son travail de cadre technique aux Madinina Bikers depuis deux ans. "[Ce travail] me permet de voyager, de faire mes courses." Grâce à son emploi du temps aménagé, il engrange jusqu'à 24 heures d'entraînement par semaine. "Début de journée en salle. 11 heures, on va nager. Les mardis et jeudis matin, c'est la moto. Je travaille l'après-midi".Pour ce Championnat de France supermotard Prestige S1, l'objectif d'Alexis Marie-Luce est le top 5. Pour le moment, après deux courses, il est huitième.