Améliorer la qualité de l’air en réduisant les gaz à effet de serre sur son site... le défi de l’aéroport de Martinique

La maquette de l'aéroport Aimé Césaire du Lamentin, après l'extension en cours.

L’aéroport Aimé Césaire du Lamentin promet "la mise en place d’actions d’amélioration de la qualité de l’air et s’engage dans un processus de réduction de l’empreinte carbone de la plateforme aéroportuaire sur l’environnement", d’ici à 2025.

L’Aéroport de Martinique se tourne vers le développement durable, dans le cadre de son chantier d’extension et de transformation. Ces travaux engagés jusqu’en 2023, devraient aussi prendre en compte la pollution générée au quotidien sur le site par les multiples activités.

"Respect de l’environnement"

 

À l’heure où les préoccupations liées à l’impact des activités aériennes sur l’environnement trouvent largement écho dans le débat public depuis quelques années et plus encore depuis l’arrêt du trafic aérien à l’échelle mondiale au plus fort de la crise sanitaire de la COVID-19, les acteurs du secteur, conscients de l’urgence de la situation, s’engagent dans la réduction des émissions carbone de leurs activités.

(La SAMAC)

 

"Se renouveler, anticiper et s’adapter"

 

La Société Aéroport Martinique Aimé Césaire, gestionnaire de la plateforme, profite donc de ses travaux en cours, pour amorcer ce qu’elle appelle "sa révolution environnementale".

En ce début d’année 2021, la SAMAC renforce sa politique de développement durable par la mise en place d’actions d’amélioration de la qualité de l’air et s’engage dans un processus de réduction de l’empreinte carbone de la plateforme aéroportuaire sur l’environnement.

(SAMAC)

 

En 2020, le gestionnaire de l'aérogare a rejoint le programme EASEE (Engagement des Aéroports pour la Sobriété Énergétique et l’Environnement) "en vue d’obtenir une certification ACA (Airport Carbon Accreditation) de niveau 2 minimum, d’ici à fin 2022". Objectif jusqu'en 2025 : "définir un plan de gestion du carbone et des progrès vers une empreinte carbone réduite".

À termes, cela induira l’implication des parties prenantes telles que les compagnies aériennes, les prestataires de services, les sociétés de catering et autres prestataires et clients intervenant activement sur site ou encore, un engagement sur les modes d’accès au site aéroportuaire (dessertes terrestres).

(Le gestionnaire)

 

En outre, une convention conclue sur la période 2021 à 2025 avec MADININAIR, (l’observatoire de la qualité de l’air en Martinique), accompagne la SAMAC depuis ce mois de mars, "sur le suivi des concentrations de polluants atmosphériques et la vérification du respect des normes de qualité de l’air sur le site et dans l’environnement de l’aéroport, ainsi que la réalisation d’un inventaire des sources d’émissions atmosphériques sur la zone aéroportuaire". Le public devrait être informé sur l’évolution des donnés.

C’est ainsi que la société entend "offrir d’ici à 2025, un aéroport plus moderne et responsable" aux usagers.

"Record historique de fréquentation en 2019"

 

En 2019, le trafic aérien affiche des résultats très satisfaisants bien que contrastés.

 

Le trafic de passagers global progresse de 3,4 % avec 2 046 360 passagers accueillis sur la plateforme aéroportuaire, et ce en dépit d’un recul des mouvements d’avions commerciaux de 3 %.

 

Les liaisons internationales et le fret commercial aérien progressent, le trafic de La Poste restant stable.

(insee.fr)

 

Record historique de fréquentation en 2019 à l'aéroport de Martinique.