Deux jours après son interpellation, l'auteur présumé des coups de feu qui ont tué Yohan Martinon, surnommé "Ti Kiki", quartier Trénelle le 28 février dernier, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Depuis son interpellation jeudi matin (5 avril), Charles-Eric Brigitte, 28 ans, l'auteur présumé des coups de feu qui ont tué Yohan Martinon, surnommé "Ti Kiki", à la rue Aurélie Dicanot, quartier Trénelle à Fort-de-France le 28 février dernier, la justice en sait un peu plus sur ce drame.
Selon le procureur Renaud Gaudeul, durant sa garde à vue, Charles-Eric Brigitte a admis avoir eu un conflit avec Yoan Martinon "sur fond de jalousie amoureuse, mais également de possible vente d'arme", mais nie être l'auteur de l'assassinat.
L'homme, déjà condamné à plusieurs reprises, s'est également confié sur sa cavale et ses différents lieux d'hébergement. "Après plusieurs semaines d'investigations, les enquêteurs de la DIPJ Antilles-Guyane, épaulés par le détachement en Martinique du GIGN, ont réuni en début de semaine des éléments leur ayant permis de localiser Charles-Eric Brigitte, personne recherchée dans le cadre de l'assassinat évoqué. Le 5 avril 2018 au petit matin, une opération menée dans un domicile situé à Case-Pilote a permis de procéder à son interpellation. Une arme de poing et une somme de 48 000 € ont été saisies à cette occasion", affirme le procureur.
L'auteur présumé des faits été présenté ce samedi matin (7 avril), à un magistrat instructeur de Fort-de-France qui lui a signifié sa mise en examen des chefs d'assassinat, acquisition, détention, et transport illicite d'armes et son placement en détention provisoire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
À l'issue de la mesure de garde à vue, un second individu arrêté, âgé de 34 ans, également déjà condamné à plusieurs reprises, a quant à lui été mis en examen du chef de recel de malfaiteur, pour avoir hébergé l'auteur présumé durant sa cavale, et placé sous contrôle judiciaire. Il encourt une peine de trois ans d'emprisonnement.
Il nie être l'auteur de l'assassinat
Selon le procureur Renaud Gaudeul, durant sa garde à vue, Charles-Eric Brigitte a admis avoir eu un conflit avec Yoan Martinon "sur fond de jalousie amoureuse, mais également de possible vente d'arme", mais nie être l'auteur de l'assassinat.
L'homme, déjà condamné à plusieurs reprises, s'est également confié sur sa cavale et ses différents lieux d'hébergement. "Après plusieurs semaines d'investigations, les enquêteurs de la DIPJ Antilles-Guyane, épaulés par le détachement en Martinique du GIGN, ont réuni en début de semaine des éléments leur ayant permis de localiser Charles-Eric Brigitte, personne recherchée dans le cadre de l'assassinat évoqué. Le 5 avril 2018 au petit matin, une opération menée dans un domicile situé à Case-Pilote a permis de procéder à son interpellation. Une arme de poing et une somme de 48 000 € ont été saisies à cette occasion", affirme le procureur.
L'auteur présumé des faits été présenté ce samedi matin (7 avril), à un magistrat instructeur de Fort-de-France qui lui a signifié sa mise en examen des chefs d'assassinat, acquisition, détention, et transport illicite d'armes et son placement en détention provisoire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
L'hébergeur lui aussi inquiété
À l'issue de la mesure de garde à vue, un second individu arrêté, âgé de 34 ans, également déjà condamné à plusieurs reprises, a quant à lui été mis en examen du chef de recel de malfaiteur, pour avoir hébergé l'auteur présumé durant sa cavale, et placé sous contrôle judiciaire. Il encourt une peine de trois ans d'emprisonnement.