Les riverains estiment que les barrages installés pour empêcher les échouages d’algues brunes, ne sont pas efficaces. De son côté, la municipalité s’apprête à remplacer certains barrages anti-sargasses, car leur durée de vie reste limitée.
Sur la base nautique du Robert, une équipe procède au ramassage, en mer, des algues sargasses, piégées par les barrages flottants. Elle utilise une barge et un Sargator.
Cette barge est chargée de recueillir les sacs remplis grâce au Sargator. La barge fonctionne avec le Sargator qui va aller récupérer des sargasses, dans la baie de Cayol. C’est là où le filet a résisté un peu mieux. Donc, on peut récupérer les sargasses, autour du filet.
Rémi Harnais, conseiller municipal en charge des travaux.
Le ramassage en mer n’est possible que si les barrages sont efficaces. C’est la condition sine qua non. Mais avant de trouver un dispositif qui fonctionne correctement, la municipalité du Robert a dû beaucoup tâtonner.
C’est toujours expérimental, le fait d’installer des barrages. On découvre. Là, on a placé, avec l’autorisation de la DEAL, les barrages, à certains endroits. Mais ça a été inefficace. Avec la force des vagues, la force du vent et le poids des sargasses, les barrages ne résistent pas plus de trois ans. D’ailleurs, nous allons bientôt installer un nouveau barrage, à Pontaléry. Le barrage va stopper les sargasses. Le Sargator va ensuite enlever les algues, sur les barrages, afin que ça n’arrive pas jusqu’au rivage.
Rémi Harnais
Les filets pour le barrage de Pontaléry doivent arriver d’ici à la semaine prochaine en Martinique.
La ville du Robert a également fait une demande de financement qui a été acceptée en 2021, pour quatre autres barrages. Mais elle attend toujours la notification pour la subvention des fonds européens.
Récemment, la municipalité s’est dotée d’un deuxième Sargator, plus grand et plus rapide. Il a coûté 260 000 euros.