Le maire de Saint-Joseph et président de la CACEM a été condamné mercredi 24 octobre 2018. Il devra verser 40 000 euros d’amende pour escroquerie. Cette affaire politico-judiciaire alimente de nombreuses discussions, dans la commune, et les avis sont partagés.
La justice a reconnu Athanase Jeanne Rose et Gilbert Vincent Sully, coupables d’avoir perçu illégalement, la somme de 30 000 euros, sous la mandature de l’ancienne Région, pour l’ouverture d’une laverie automatique, située dans le bourg de la commune.
La condamnation d’Athanase Jeanne-Rose, mercredi 24 octobre 2018, pour escroquerie, est loin d’être un sujet tabou à Saint-Joseph. Pas besoin de tirer les vers du nez aux habitants, les langues se délient facilement et chacun a un avis bien tranché.
Les opinions varient selon le statut de chacun dans la commune. Que l’on soit administré, élu ou agent municipal, le son de cloche est totalement différent.
Ceux qui travaillent à la mairie sont les premiers à défendre bec et ongles, le chef de l’édilité. "Je travaille pour lui. Il n’est pas le seul à avoir été condamné. Ils sont deux. Donc je lui fais toujours confiance", confie un agent. "J’ai travaillé avec Monsieur Jeanne-Rose, en tant que suppléant", ajoute un autre.
"Moi, je suis pour lui à 100%, parce qu’il a fait ce qu’il pouvait à Saint-Joseph, en tant que maire. Il gère la commune. Il n’a pas pris l’argent de la commune pour faire ses affaires", insiste un autre.
En revanche, tolérance zéro du côté de certains administrés. À la gare routière, il n’y a pas un seul bus, mais de nombreux usagers prennent leur mal en patience et profitent de ce moment d’attente pour exprimer leur colère, sur la situation dans leur commune.
"C’est son problème. S’il a fait ce qu’on lui reproche, il doit payer", déclare une femme. "C’est lui qui devrait nous servir d’exemple. Mais c’est lui qui nous met en bêtise", affirme une autre.
"Ce qui m’énerve, c’est de voir la commune de Saint-Joseph abandonnée. Vouloir être maire, inciter les gens à voter pour soi, pour finalement nous séquestrer ensuite. Il ne pense pas aux autres", ajoute une troisième.
Du côté des jeunes, le verdict est sans appel. Beaucoup se sentent laissés-pour-compte. Et selon eux, l’amende de 40 000 euros infligée à Athanase Jeanne Rose ne suffit pas.
"Non, aucune confiance dans le maire. C’est du n’importe quoi. Comment se fait-il qu’on lui donne 40 000 euros d’amende et qu’il continue d’exercer son mandat de président de la CACEM et celui de maire ? Il fallait le destituer. Regardez l’état de la commune. Il n’y a rien. Pas de bus. Tous les commerces meurent. Il faut arranger ça", assure un jeune.
Athanase Jeanne Rose et Gilbert Vincent Sully, ont dix jours pour faire appel du jugement. Aucune annonce n’a été faite pour l'instant.
La condamnation d’Athanase Jeanne-Rose, mercredi 24 octobre 2018, pour escroquerie, est loin d’être un sujet tabou à Saint-Joseph. Pas besoin de tirer les vers du nez aux habitants, les langues se délient facilement et chacun a un avis bien tranché.
Cette affaire divise la population
Les opinions varient selon le statut de chacun dans la commune. Que l’on soit administré, élu ou agent municipal, le son de cloche est totalement différent.
Ceux qui travaillent à la mairie sont les premiers à défendre bec et ongles, le chef de l’édilité. "Je travaille pour lui. Il n’est pas le seul à avoir été condamné. Ils sont deux. Donc je lui fais toujours confiance", confie un agent. "J’ai travaillé avec Monsieur Jeanne-Rose, en tant que suppléant", ajoute un autre.
"Moi, je suis pour lui à 100%, parce qu’il a fait ce qu’il pouvait à Saint-Joseph, en tant que maire. Il gère la commune. Il n’a pas pris l’argent de la commune pour faire ses affaires", insiste un autre.
En revanche, tolérance zéro du côté de certains administrés. À la gare routière, il n’y a pas un seul bus, mais de nombreux usagers prennent leur mal en patience et profitent de ce moment d’attente pour exprimer leur colère, sur la situation dans leur commune.
"C’est son problème. S’il a fait ce qu’on lui reproche, il doit payer", déclare une femme. "C’est lui qui devrait nous servir d’exemple. Mais c’est lui qui nous met en bêtise", affirme une autre.
"Ce qui m’énerve, c’est de voir la commune de Saint-Joseph abandonnée. Vouloir être maire, inciter les gens à voter pour soi, pour finalement nous séquestrer ensuite. Il ne pense pas aux autres", ajoute une troisième.
Du côté des jeunes, le verdict est sans appel. Beaucoup se sentent laissés-pour-compte. Et selon eux, l’amende de 40 000 euros infligée à Athanase Jeanne Rose ne suffit pas.
"Non, aucune confiance dans le maire. C’est du n’importe quoi. Comment se fait-il qu’on lui donne 40 000 euros d’amende et qu’il continue d’exercer son mandat de président de la CACEM et celui de maire ? Il fallait le destituer. Regardez l’état de la commune. Il n’y a rien. Pas de bus. Tous les commerces meurent. Il faut arranger ça", assure un jeune.
Athanase Jeanne Rose et Gilbert Vincent Sully, ont dix jours pour faire appel du jugement. Aucune annonce n’a été faite pour l'instant.