Accusé de viol en janvier 2018 par une avocate-stagiaire, Me Alex Ursulet vient de faire appel de la décision du conseil de discipline du Barreau de Paris après enquête. Il porte plainte pour "faux et escroquerie au jugement" d’après nos confrères de France-Antilles.
Dans cette affaire, l’appel sera suspensif suite à la décision du conseil de discipline du Barreau de Paris qui a prononcé la radiation d’Alex Ursulet, à l’issue d’une enquête. Pour mémoire, l’avocat martiniquais est soupçonné de "harcèlement sexuel et de viol" à la suite de la plainte d'une jeune stagiaire. Les faits dateraient de janvier 2018 selon un article publié en octobre 2019, par le site d’information Médiapart.
Alex Ursulet qui nie les faits, avait déjà lui aussi déposé une première plainte pour "dénonciation calomnieuse et violation du secret professionnel" contre l’élève avocate (âgée aujourd’hui de 27 ans).
L’avocat pénaliste originaire de Martinique avait déposé une plainte pour "arrestation et séquestration arbitraire, violences, discrimination et injures", en affirmant qu'il avait été victime de brutalité policière après une interpellation pour avoir grillé des feux rouges à scooter. Les faits s'étaient déroulés à Paris en 2005.
Le parquet parisien avait ouvert une enquête préliminaire, confiée à l'Inspection Générale des Services (IGS). "Le 19 mars 2013, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Me Ursulet, confirmant ainsi le non-lieu prononcé par les juridictions d'instructions parisiennes en faveur des trois brigadiers", a indiqué son avocat Me Grégory Thuan, ironisant sur "le risque de fuite" invoqué par la justice pour justifier les mesures de contraintes utilisées.
Alex Ursulet qui nie les faits, avait déjà lui aussi déposé une première plainte pour "dénonciation calomnieuse et violation du secret professionnel" contre l’élève avocate (âgée aujourd’hui de 27 ans).
Me Ursulet avait déjà eu maille à partir avec la justice parisienne
L’avocat pénaliste originaire de Martinique avait déposé une plainte pour "arrestation et séquestration arbitraire, violences, discrimination et injures", en affirmant qu'il avait été victime de brutalité policière après une interpellation pour avoir grillé des feux rouges à scooter. Les faits s'étaient déroulés à Paris en 2005.
Le parquet parisien avait ouvert une enquête préliminaire, confiée à l'Inspection Générale des Services (IGS). "Le 19 mars 2013, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Me Ursulet, confirmant ainsi le non-lieu prononcé par les juridictions d'instructions parisiennes en faveur des trois brigadiers", a indiqué son avocat Me Grégory Thuan, ironisant sur "le risque de fuite" invoqué par la justice pour justifier les mesures de contraintes utilisées.