Ils sont membres de la majorité et se disent respectueux du contrat de gestion signé en décembre 2015. Mais ils pensent déjà à 2021 avec comme ambition de prendre les rênes de l’Assemblée de Martinique. Les élus de BPAC (droite), occupent le paysage en n’étant qu’une poignée.
Ba Péyi a An Chans (BPAC), est née de la volonté de la droite et du centre de former une coalition pour gagner la CTM en 2015. L’ex-UMP, l’UDI, les FMP et le Modem s’étaient donc alliés sur cette base, dès 2014, avant le retrait des représentants locaux de Christophe Lagarde en mars de l’année suivante.
Aujourd’hui, ces élus semblent plutôt distants de leur parti politique traditionnel. Seule Karyne Mousseau est à jour de ses cotisations avec Les Républicains (LR), la formation qui a succédé à l’UMP. Yan Monplaisir et Diane Montrose ne sont plus inscrits dans le fichier LR. Marinette Torpille, ex-UDI, est sans parti fixe. Sylvia Saithsootane n’est pas très visible lors des rares réunions des Forces Martiniquaises de Progrès.
On peut difficilement dire que le secrétaire général des FMP est proche du groupe. Ses amis disent de lui, en prenant maintes précautions oratoires, qu’il n’est pas le plus prompt à défendre les visions et les positions de BPAC. On l’a vu par exemple, lors des questions budgétaires, notamment sur le volet de l’enveloppe à accorder au Comité Martiniquais du Tourisme, présidé par Karyne Mousseau. Miguel Laventure est considéré "comme celui qui ne veut pas agacer le président du Conseil Exécutif, et qui est donc incapable d’affirmer l’identité du groupe". Exit donc Laventure (qui ne figure pas sur la photo de l'article).
Les 5 élus de Ba Péyi A Chans de la CTM considèrent que leur mouvement a une vision pragmatique du développement du pays. Il veut se situer au-delà du classique clivage "droite/gauche", désormais dépassé. Pour Yan Monplaisir, le mouvement privilégie "une approche de construction" au sein d’une coalition issue du premier tour des élections territoriales de 2015. Il s’agit, tout comme le stipulait l’accord passé avec le MIM, le RDM, le Palima, le PCM et le CNCP, de développer la Martinique, tout en affirmant ses divergences le cas échéant.
Au-delà du contrat de gestion, il s’agit de savoir comment BPAC va grandir et faire des émules. Yan Monplaisir espère que son mode opératoire va séduire l’électeur. Il est libre, tout comme ses collègues femmes de la CTM. Son credo : ne plus être gêné par les positionnements de partis nationaux. S’inspirer des réalités locales. Se poser les vraies questions sur la capacité de développer le territoire. Avoir de la hauteur pour pouvoir travailler avec tout le monde. Proposer une vision économique libérale et favoriser les convergences entre les cercles politiques et les milieux économiques. Bref presqu’un programme de campagne avant l’heure…
Pour l’instant, Ba Péyi a An Chans entend demeurer un mouvement. Il continuera à agir selon ses principes. Il s’agira quand même de s’appuyer sur ce qui aura été fait durant la CTM Acte I.
Aujourd’hui, ces élus semblent plutôt distants de leur parti politique traditionnel. Seule Karyne Mousseau est à jour de ses cotisations avec Les Républicains (LR), la formation qui a succédé à l’UMP. Yan Monplaisir et Diane Montrose ne sont plus inscrits dans le fichier LR. Marinette Torpille, ex-UDI, est sans parti fixe. Sylvia Saithsootane n’est pas très visible lors des rares réunions des Forces Martiniquaises de Progrès.
Et Miguel Laventure dans tout ça ?
On peut difficilement dire que le secrétaire général des FMP est proche du groupe. Ses amis disent de lui, en prenant maintes précautions oratoires, qu’il n’est pas le plus prompt à défendre les visions et les positions de BPAC. On l’a vu par exemple, lors des questions budgétaires, notamment sur le volet de l’enveloppe à accorder au Comité Martiniquais du Tourisme, présidé par Karyne Mousseau. Miguel Laventure est considéré "comme celui qui ne veut pas agacer le président du Conseil Exécutif, et qui est donc incapable d’affirmer l’identité du groupe". Exit donc Laventure (qui ne figure pas sur la photo de l'article).
La devise de BPAC : "ni se plaindre, ni rompre"
Les 5 élus de Ba Péyi A Chans de la CTM considèrent que leur mouvement a une vision pragmatique du développement du pays. Il veut se situer au-delà du classique clivage "droite/gauche", désormais dépassé. Pour Yan Monplaisir, le mouvement privilégie "une approche de construction" au sein d’une coalition issue du premier tour des élections territoriales de 2015. Il s’agit, tout comme le stipulait l’accord passé avec le MIM, le RDM, le Palima, le PCM et le CNCP, de développer la Martinique, tout en affirmant ses divergences le cas échéant.
Et pour 2021 ?
Au-delà du contrat de gestion, il s’agit de savoir comment BPAC va grandir et faire des émules. Yan Monplaisir espère que son mode opératoire va séduire l’électeur. Il est libre, tout comme ses collègues femmes de la CTM. Son credo : ne plus être gêné par les positionnements de partis nationaux. S’inspirer des réalités locales. Se poser les vraies questions sur la capacité de développer le territoire. Avoir de la hauteur pour pouvoir travailler avec tout le monde. Proposer une vision économique libérale et favoriser les convergences entre les cercles politiques et les milieux économiques. Bref presqu’un programme de campagne avant l’heure…
Pour l’instant, Ba Péyi a An Chans entend demeurer un mouvement. Il continuera à agir selon ses principes. Il s’agira quand même de s’appuyer sur ce qui aura été fait durant la CTM Acte I.