Billets d’avion : +36,2% d’augmentation au départ de l’ensemble de l'Outremer en mars 2023

Aéroport Aimé Césaire au Lamentin en Martinique.
La flambée des tarifs des billets d’avion continue entre l’hexagone et l’Outremer. Selon le nouvel Indice des Prix du Transport Aérien de Passagers (IPTAP), l’augmentation atteint 36,2% au mois de mars dernier, au départ de l’ensemble des territoires ultramarins. "La Martinique et la Guadeloupe affichent de nouveau les hausses les plus fortes, respectivement +57,5% et +56%".

Les tarifs des billets d’avion s’envolent littéralement entre les territoires d’Outremer et la France continentale. D’après les dernières observations de l’IPTAP (l’Indice des Prix du Transport Aérien de Passagers), "au départ de métropole, les prix augmentent de 23,1 % sur le réseau intérieur et de 22,8 % sur le réseau international par rapport à mars 2022".

Vers l’Outremer, toujours sur un an, "la hausse des prix est de 39,9 % portée en premier lieu par les destinations antillaises" par toutes les compagnies présentes et pour toutes les classes de voyages confondues.

Jusqu’à +57% d’augmentation en mars 2023 sur l’axe Antilles-Paris

Au départ de l’ensemble des départements d’outre-mer, l’augmentation des prix des billets d’avion atteint 36,2% au mois de mars. Cette tendance est contrastée selon les départements : la Martinique et la Guadeloupe affichent de nouveau les hausses les plus fortes (respectivement +57,5 % et +56,0 %), tandis que les départements de la Réunion et de la Guyane présentent des augmentations plus modérées par rapport aux Antilles (respectivement +24,5 % et 18,0%). Enfin, l’évolution la plus faible est observée sur Mayotte (+5,8%).

L’IPTAP

Dans un article du 20 mars 2023, le site en ligne air-journal.fr qui publie régulièrement des informations sur le transport aérien, "les compagnies aériennes font face à une augmentation des charges, notamment du kérosène".

Mais ce n’est pas la seule raison souligne le Journal : après la crise sanitaire, "quand les particuliers ont pu voyager à nouveau, les transporteurs ont limité les hausses tarifaires pour ne pas compromettre la reprise du trafic. Maintenant, ils répercutent leurs hausses de charges pour se rattraper", explique le comparateur Liligo.com, cité par Le Parisien.

Bagages dans le hall de l'aéroport de Martinique.

La construction de l’Indice des Prix du Transport Aérien de Passagers "répond à la nécessité de suivre l’évolution des prix au même titre que l’évolution du trafic aérien, afin d’observer le marché dans sa globalité" explique l’IPTAP.

"Plus de 250 000 tarifs aériens relevés chaque mois"

L’IPTAP DGAC est construit sur une base de tarifs aériens relevés pour plus de 400 lignes aériennes (origine, destination, transporteur) directes et indirectes, assurées par plus de soixante transporteurs. Tous les prix collectés concernent des voyages aller-retour au départ de France (métropole ou DOM) et incluent toutes les taxes, redevances et surcharges applicables.

L’IPTAP

Ainsi, "plus de 250 000 tarifs aériens sont relevés chaque mois" auprès du système de réservation Travelport et des sites internet des transporteurs.

Ils correspondent à des tarifs disponibles à la vente au moment de la réservation et selon une segmentation portant sur la date et la durée de voyage, la classe de transport, le type de billet choisi… expliquent les services en charge de L’IPTAP pour le gouvernement.